Samedi matin, j’ai acheté ce livre à la FNAC, L’invention de Morel d’Adolfo Bioy casares, sur le conseil de M.S. J’avais oublié d’en parler précédemment. Depuis, j’essaye de le lire, mais ma lecture est sans cesse perturbée par des digressions de mon esprit et je m’aperçois que je viens de lire trois ou quatre pages sans avoir la moindre idée de ce qu’elles contiennent. Il me faut fréquement revenir en arrière. Et ma pensée s’égare de nouveau. C’est très fatiguant.
On pourrait croire que c’est parce que je suis préoccupé, ce qui est le cas, mais, par exemple, la lecture de Proust que je poursuis parallèlement ne provoque pas du tout le même effet. Il me faut donc en conclure que c’est bien le propre du livre de Bioy casares. Je ne sais pas encore dire exactement en quoi cela consiste techniquement. Il me faut poursuivre.
Ci-dessus, l’image de ma profonde détresse, lundi soir, envoyée par mail à H.D.
Sorbet framboise, banane, cassis que je me suis fait servir dans la chambre n° (celle au néon vert clignotant et aux stores vénitiens).
Par-dessus le marché, la crème chantilly n’est pas fraîche.
Il n’y a rien à la télé. Je n’arrive pas à lire.
Cela dit, je trouve rétrospectivement à cette image une vraie qualité picturale.
Petites annonces pour trouver un appartement. Déprimant.
J’appelle F.D. qui me propose de partager son loyer et d’habiter chez lui pendant sa longue absence Lyonnaise. Nous prenons rendez-vous demain après midi.
Il faut aussi que je prépare le stage son de la semaine prochaine et notamment le cours d’histoire de la musique de lundi. Le temps file à toute allure. Angoisse.