Ca barde méchant dès le début de la saison 2 de Breaking Bad. Comme d’habitude avec les séries américaines, il faut au début de la première saison trois ou quatre épisodes pour s’habituer aux grimaces. Ce ne sont pas des grimaces, en fait: ce sont les américains, ils SONT comme ça. Ils font des gestes trop amples, parlent trop fort, se taisent trop longtemps, écarquillent les yeux, ouvrent la bouche en rond. C’est ce qui les rend pénibles et fascinants. Ils sont tout de suite dans la fiction: ils ne sont que cela, que fiction. Ils se regardent comme la fiction d’eux-mêmes et la jouent pour de vrai.
Les acteurs jouent comme s’ils étaient dessinés. Ils sont avant tout graphiques.
La bouche tordue en permanence selon un rictus rituel et inaltérable (avec seulement des variations de l’amplitude et de la pente de courbe du rictus).
L’idée c’est de toujours aller tout de suite au pire et puis immédiatement d’aller au-delà. C’est là que c’est très fort. Bon, du coup est-ce que je vais me coucher ou je regarde l’épisode 2 ?
Hum.
Me coucher, parce que demain travaux tôt le matin rue Poulet.
Donc, heure d’hiver, mais on la sent à peine passer.
Explications nombreuses par mail avec B. et H.
Travail avec N. sur le traitement de 在别处.
On reprend les cours de chinois début novembre.
Fait du classement dans les sessions Logic, Ableton et Digital Performer.
Rangé le bureau.
Apporté de la peinture.