FACEBOOK M’A TUER

Tandis que j’hésite encore à Twitter ou à poster ou à Tumblrer… Bref, le nombre des possibilités est inversement proportionnel à la nécessité interne. Ce n’est juste ni sémantiquement ni mathématiquement mais peu importe. On comprend l’idée générale. Je suis fatigué, fatigué, fatigué. Il est tard.
Alors autant rester ici.
Plus simple, plus clean.
J’étais assez naïf, aussi, il faut avouer, pour penser qu’il suffisait d’ajouter à mes amis toutes les personnes qui partageaient plus de 50 connaissances communes avec moi. Erreur. Message d’avertissement et puis punition. Pan sur les doigts.
Et il faut cocher une case en face de « Je comprends » et prouver qu’on est un homme et signer dix fois de son sang, etc.
Donc deux jours privé de dessert. Calme.
Là-dessus, on va en forêt et c’est sec: pas de champignons et on nous fait clairement comprendre qu’il n’y en aura pas de sitôt.
On n’a pas vraiment les moyens de s’offrir quatre glaces en terrasse dans la station déserte au nom de Calcutta. Donc, cocas et limonade.
Question de savoir si cette impression que le réel se vide de sa substance est effectivement, en même temps que la source de toute névrose, un rempart contre la psychose. Hypothèse avancée par P.G. et que je suis prêt à considérer.
On découvre en rentrant que nous nous espionnons nous-mêmes avec nos iPhone, qui conservent la trace de tous nos déplacement, dans un journal synchronisé au cœur de nos machines.
Et ils ne nous avaient rien dit.
Pour visualiser, c’est ici.
La situation est inquiétante. 
On passe acheter des fromages, du pain et de la salade.
C. est adorable avec son petit pull rouge à boutons dorés.
Soupe aux orties.
Tarot.
Il est tard.
P. doit se coucher.
Sa chambre c’est le salon.
Donc…

Cocas, limonades: 10,00 €
Fromages: 32,00 €
Pain: 2,60 €
Salade: 1,40 €

AN ERROR OCCURRED

C’est drôle un bouquetin. C’est préhistorique, avec des yeux rouges, d’énormes cornes sans objet et ça ressemble à une chèvre un peu râpée pour le reste.
On s’est retrouvés littéralement au milieu d’un troupeau, en surplomb de Champagny, cet après midi. C’était drôle, inattendu. Je regrette de n’avoir pas une plus longue focale et un pied. Avec l’iPhone, à 5m on a l’impression d’être deux ou trois fois plus loin.
C. était contente de courir sur les chemins et se servait de grandes tiges desséchées comme de cannes de jeunesse.
J’ai perdu deux fois le petit au tarot ce soir. On devrait m’interdire la garde. Ca m’a fait un choc à chaque fois. Surtout la deuxième (où j’aurais vraiment pu faire autrement). il faut sauver le petit, sauver le petit.
Trop de gâteaux, trop de bonnes choses.
En rentrant, régime diététique et gymnastique.
Au lit.

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