
Malgré la tarte au citron, la balance indique 71,5kg et c’est une journée qui commence bien.
N. était venue dormir et M. vient la chercher vers 10h.
C. et Y. s’activent, finissent d’empaqueter leurs affaires pour prendre l’avion vers 15h pour Nice, où elles passent quelques jours chez les parents de Y.
Je vais faire un peu de gym.
Le dos n’est pas encore au beau fixe.
Je privilégie abdos et gainage.
J’essaierai de faire encore des étirements ce soir et demain matin.
Quand je rentre, Y. et C. sont parties.
J’ai enfin reçu ma nouvelle carte électorale. Je commençais à m’inquiéter.
Le comptable m’envoie le bilan 2016, la déclaration de la TVA et je fais tout ce qu’il faut faire en ligne.
Le temps d’un riz aux légumes et je pars pour Montreuil, non sans passer par la banque pour déposer mon mandat à l’intention des impôts et demander que le plafonnement de mon autorisation de virement du compte particulier au compte pro soit sérieusement réévaluée.
Il fait beau et frais.
J’arrive vers 16h45.
G. et M. ont posé de l’isorel pour délimiter le plancher et rectifié les alignements pas tout à fait exacts du local. M., l’électricien ne passera que demain.
J’irai en compagnie d’A. , à qui j’ai proposé d’être mon assistant et qui n’a pas dit non.
Avec G., on discute installation sonore, écoutes, systèmes.
En rentrant, je regarde les références, calcule les coûts.
On parle d’une estrade, pour mettre un canapé.
D’une boîte insonorisée pour le vidéo-projecteur.
De racks latéraux, d’une table en L.
D’un écran perlé.
Mais à l’instant je vois la photo d’un homme serrant entre ses bras ses deux enfants morts gazés dans une attaque chimique attribuée au régime syrien et tout devient dérisoire.
Je ne veux pas terminer sur cette phrase.
Alors je vais parler de mon ami D.C., que je n’ai pas revu depuis presque trente ans, avec qui je suis rentré en contact par Linkedin et qui m’a passé un coup de fil tout à l’heure. Il m’annonce qu’il a quatre enfants.
Heureusement, il y a des enfants vivants.
Vive les enfants vivants.
Ou mieux, comme dirait P.M.-G., vive les enfants.
Vivre.