LA PHILANTHROPIE DE L’OUVRIER CHARPENTIER

Au bout de deux jours de travaux de rangement, vidage, nettoyage, curetage, enduit, lessivage, peinture, l’appartement est pratiquement comme neuf. Il est redevenu une page blanche. Et nous ne disons pas merci à Mme J., la Property-Manager de la société in’Li, qui ne nous a donné aucune info sur l’horaire et les modalités de l’état des lieux de sortie. Il a fallu remuer ciel et terre pour apprendre, en définitive, qu’elle avait chargé le gardien de s’en occuper aujourd’hui à 14h.

L’Opel Vivario est un bon compagnon dans cette aventure et il rempli jusqu’au dernier centimètre cube. Hier soir, apéro chez R. à la Courneuve et aujourd’hui on dit au-revoir à C. avant d’en finir avec ces procédures administratives et de prendre la route.

J’ai fait des cauchemars incroyables cette nuit mais j’étais beaucoup trop épuisé pour noter quoi que ce soit et maintenant j’ai tout oublié. Du dernier, je me souviens simplement que nous prenions le petit déjeuner avec les Trump. Je lisais le journal et Mme Trump me faisiat remarquer qu’il était tard et qu’il était l’heure de partir pour l’école. Donald me demandait ce que je pensais de l’attribution d’un gros marché informatique de l’État américain et je lui répondait: « Cisco sytems, trop petit. Peut-être Microsoft. » Et il hochait la tête d’un air entendu.

Je viens de prendre rendez-vous avec le garage de Thouars pour faire réparer l’injecteur de la Ford Fiesta, de résilier le contrat Engie et l’assurance habitation de l’appartement, que nous rendons tout à l’heure.

Avec un peu de chance, on pourra utiliser la camionnette pour apporter à la déchetterie tous les déchets végétaux qui traînent dans le jardin.

Il fait gris à Aubervilliers. Il fait frais. Il pleut.