NARBONNE

On s’est installé tous les trois, avec Y. et C., dans un petit deux-pièces au centre de la ville, dans une impasse tranquille, à deux pas de la mairie, du marché et du Palais de Justice. Ici, c’est l’été, vraiment, enfin. On oublie comme c’est tout de suite l’été dans le sud.
Chaleur et indolence fournissent un arrière-plan propice aux méditations et aux retours sur soi. En ce moment, ça passe par la relecture des articles de Serge Daney et ce que ses prédictions émises au début des années 1990 rencontrent – ou pas – comme vérifications aujourd’hui. 
N. et D. sont dans les préparatifs de leur mariage, motif de notre présence ici, et il va y avoir quelque chose comme vingt ou trente enfants. Déjà avec quatre c’est joyeux.
Lecture, somnolence, terrasses de cafés à l’ombre, plage en fin de journée, dîners sur la terrasse de N. et D. avec toute la smala.
Un univers majoritairement féminin: quatre fillettes, trois mamans, une grand-mère et deux papas. J’aime bien.
Cauchemars cette nuit.
La chaleur.
On met des prises anti-moustiques.
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Y. Suis allé commander des gâteaux puis j’ai laissé C. avec les autres filles pour les récupérer en fin d’après-midi, direction la plage.
Le vent est tombé. Peut-être que la mer sera un peu moins froide que ces derniers jours ?

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