SOUTENANCES

Les abords de l’école sont en travaux perpétuels. Plus question de se garer sur le parvis. Je suis obligé d’aller au parking.
Et, puisqu’il pleuvait et que je n’avais pas de parapluie, je m’étais garé au parking le plus proche. Celui des machines de l’île et ça m’avait coûté la modique somme de 17€ la journée.
En fin de journée, c’est à dire trop tard, c’est à dire à 21 heures, j’étais allé chercher la voiture pour la laisser dans la rue pour la nuit. Et voilà.
Et maintenant, je pouvais boire de l’eau. C’était déjà ça.
Il me restait, dans mon dénûment, une bouteille d’un litre de Mont Blanc et c’était une bénédiction dans cet univers de brutalité.

J’exagère, bien sûr. La journée avait été plutôt idyllique.
Soutenance des mémoires de nos huit candidats, tous plus charmants les uns que les autres, en compagnie du très sympathique N.F., avec une pause déjeuner conviviale en compagnie des collègues du parcours.
Bref, la bonne ambiance. Et puis cela avait perduré en soirée, avec un mixage et un montage son avec des étudiants de la situation image.

Et maintenant un litre d’eau pour oublier le fait que j’ai un petit peu faim (mais rien de grave). Demain, la journée commence tôt avec une commission de pré-sélection à distance avec M.D. avant la reprise des opérations sonores de toutes sortes.

Je crois que je suis trop fatigué pour parvenir au degré souhaitable de précision et d’anamnèse.
J’avais sans doute noté des choses mentalement mais je me trouve désormais dans l’incapacité de les énoncer.
Je n’ai plus accès à ma mémoire à court terme. Ou alors de façon épisodique.

Je note tout de même que ce matin, lorsque je suis parti de P*** à huit heures environ, il pleuvait assez fort. La route, sous la pluie tout le long, avait été tranquille. J’avais repéré que l’essence n’était pas cher à l’Intermarché de Basse-Goulaine et je m’étais dit que ce serait une bonne chose d’y faire un arrêt pour le plein du retour.

N’ayant pas pu trouver de studette libre à l’école pour la soirée du 6 mai (bilan des étudiants de premier cycle), j’avais réservé une chambre en ville pour 43 € sur Air B’n B.
A midi, nous étions allés déjeuner au Petit Nakama, qui prétend proposer une cuisine japonaise fusion mais échoue partiellement à nous en convaincre. M. fait le stoïque avec son dessert mais je vois bien qu’il tord le nez.

Tout cela est assez décousu, c’est sûr mais je suis fatigué, je le répète. Mon dos est une souffrance.