SUCRES RAPIDES ET LENTS

Même en vacances, se lever tard nuit et donc nous avions mis le réveil à huit heures, ce qui reste humain et raisonnable.
C. est allée jouer avec L. et c’était une sorte de bénédiction ces quelques heures de calme.
J’en ai profité pour aller m’acheter des pantalons chez Muji, parce que, curieusement, ceux que j’avais achetés récemment ont mystérieusement disparu les uns après les autres.
Je constate que le réveil sonne toujours au milieu d’un rêve et que c’est donc probablement le réveil qui provoque le rêve, en tout cas ce dernier rêve dont le réveil nous arrache. Et ce réveil a bien fait de m’en arracher parce que dans mon rêve j’allais – ô horreur – fumer une cigarette et j’avais déjà acheté le paquet. 
J’en déduis qu’il faut que je me ménage. 
Il n’est pas nécessaire d’élaborer énormément tout de suite .
J’apprends en fin de journée que l’album de Life Design, « Analogue », entre en phase de production.
Dans deux semaines, test de pressage et huit semaines plus tard livraison des trois cent exemplaires du disque vinyle 33 tours.
Avec H., on trouve ça long et on se dit qu’on a le temps, dans l’intervalle, d’enregistrer un autre album.
Je regarde des annonces d’appartements. 
J’ai le choix entre un placard à Paris ou un cagibi en banlieue.
J’écarte de plus en plus l’option lilloise. 
On va faire du vélo et de la trottinette avec L. et C. 
C. n’a pas beaucoup de courage physique. Le vélo la terrifie. On recommencera demain.
Bon, il est l’heure d’aller laver les dents, au lit, lecture et dodo.
Pause.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *