
Il ne suffit pas d’évoquer l’existence de charades débiles et de commentaires stupides. Encore faut-il parfois donner des exemples. Du temps où c’était encore lisible, le quotidien Libération en fournissait chaque jour en Une. Mais ce n’est plus lisible depuis longtemps et je me demande, tiens, pourquoi ils s’obstinent à paraître.
Chignon, donc, parce qu’il en fallait un pour la piscine et ça, je ne sais pas faire.
D’une manière générale, tout ce qui ressortit aux coiffures et vêtements féminins, je ne sais pas m’en occuper. Je n’ai pas les gestes. J’ignore les concepts essentiels. Je préfère laisser ces importantes matières aux spécialistes. Donc, on réveille maman pour faire le chignon de C.
Moi, je peux à la rigueur plier les serviettes et nouer les lacets.
Après, il est nécessaire d’aller acheter des dizaines de paquets de biscuits parce que, paraît-il, il en faut pour toute la classe. Mais est-ce que tous les élèves doivent en apporter pour toute la classe ou est-ce seulement nous ? Pas de réponse. Et pas question d’oublier les boissons.
Le cartable de C. ressemble à une épicerie, du coup.
Hier, aller-retour à Dunkerque pour tourner trois séquences de Pool Ball à la piscine.
Il fait une chaleur dingue et on n’a pas le droit de se baigner, en l’absence d’un maître nageur.
Je dois faire une pause momentanée (ou définitive) parce que P.G. vient de sortir de la salle-de-bains et que l’on doit travailler.
Finalement, on ne travaille pas beaucoup parce que je dois rentrer précipitamment régler des problèmes techniques. Et puis ensuite le reste de la journée est dévorée et je ne sais vraiment pas comment je me retrouve à 0h30 sous hypnose devant l’écran à me dire qu’il est temps d’éteindre ça et d’aller me coucher pour être debout et vaillant à 7h00.
Le type de la clim a appelé pour dire qu’il ne pouvait pas, que son scooter était en panne, qu’il fallait remettre et alors on a remis à lundi prochain.