
Cette fois-ci, encore, j’avais pris le train de 7h46 et j’ai bien fait.
Prendre le 6h46, pour arriver à 8h30 est désormais sans objet.
Il est acquis que personne ne se présentera jamais à 9h au cours du jeudi matin.
9h30 est un minimum et le 7h46 me permet d’arriver à 9h30.
Donc ce sera désormais le 7h46.
Ce qui ne change rien au fait que, hier encore, je suis arrivé à 9h30 pour m’asseoir dans une salle vide, où je suis resté jusqu’à 10h40, m’assurant que, décidément, personne ne serait présent. Je suis alors monté en vidéo et ai travaillé jusqu’à midi.
Suis sorti déjeuner.
Menu 9 au Tokyo.
Journée protéines.
De retour à 12h40.
Je m’installe de nouveau en salle vidéo et travaille.
A 14h j’ai rendez-vous avec C.L.
On peut dire que j’ai du temps à lui consacrer, puisqu’on passe presque deux heures trente à réfléchir à la présentation de ses travaux au DNSEP.
Après quoi, il est temps de rentrer à l’Escale.
Chambre 326.
Il y a des remontées méphitiques (ou putrides) dans la douche.
La porte d’entrée ne ferme pas correctement.
Il faut insérer la carte pour la fermer et pour l’ouvrir.
Bon.
Deux lits.
Il y a du réseau.
Lecture des mails.
Les livreurs de Chronopost et de GLS se sont cru autorisés de déposer mes colis sur la voie publique et de repartir.
Heureusement, des voisins attentionnés les ont recueillis.
Merci N. ! Merci P. ! Merci L. !
Je passe la fin de l’après-midi au téléphone avec le SAV de Woodbrass.
C’est un peu dingue, quand tu commandes pour huit mille euros de matériel, d’apprendre que les mecs ont tout bonnement posé les paquets, qui sur la boîte aux lettres, qui sur la coursive du quatrième étage (!) et se sont tranquillement dit que leur boulot était fait.
Ce matin, A. va récupérer le colis de la coursive, pour voir ce qu’il y a dedans, qu’on rigole.
Ensuite, courses à l’épicerie du Grand Large.
Il y a du vent et pas mal de joggers.
Je prends des udons pimentés, du jambon, du fromage, de l’eau et du coca zéro.
De retour dans la 326, soirée Netflix avec la deuxième saison de Fargo.
Puis j’écoute Aimé Césaire en m’endormant.
Je me réveille, je remets la radio.
C’est JLG, à Cannes. Il y a longtemps.
Quand la radio s’arrête de nouveau, je ne dors toujours pas mais je ne relance pas.
Ce matin, des ribambelles de jeunes anglais dans le réfectoire et les couloirs de l’auberge.
De quoi remplir à ras bord les deux cars qui attendent devant.
J’avale le petit déjeuner et zou vers l’école vide.
J’y suis.
On s’habitue au vide.
Au boulot.