INQUIÉTUDE

Consultation hier après midi à Tarnier (dépendance de l’hôpital Cochin). je m’attends toujours au pire. Les hôpitaux me font peur. J’ai demandé à Y. de m’accompagner. Les infirmières ne sont pas rassurantes. Mais finalement tout se passe bien. Madame le docteur est très gentille et manipule le bistouri d’une main sûre et délicate. Je ne vais pas mourir aujourd’hui. Herpès. 5 jours de cachets. Je suis rassuré.

Puis travail avec M.S. et classement des images dans l’ordre. Préparations d’éléments à 15 i/s, 20 i/s et 25 i/s en Sorenson Video 3 1280×1024 qualité « haute ». Je lance les rendus avant de partir.

Dîner chez N. et H. avec Y. et P., un ami de H. Beaucoup de salades, de fruits et de charcuteries italiennes. C’est exactement ce qu’il faut. T. fait du cheval à bascule et E. le classement de la vidéothèque. Nous projetons de faire un film avec T. sur son cheval et la bande son de la scène d’attaque de la diligence de Stagecoach. Discussion à propos de Beaubourg et de sa déliquescence. Réserves de H. sur les blogs. Ni journal, ni publication. Je devrais sans doute l’interviewer pour Métablog.

TIMBRE D’OFFICE

Hier, M.S. et moi étions convenus qu’il m’appelerait à 9 heures. Je m’étais donc levé tôt pour aller au bureau, mais il n’a téléphoné qu’à 15 heures. Entretemps, j’ai téléchargé plein de mp3 et n’ai pas fait grand-chose. Je n’ai toujours pas les images, qui devraient arriver aujourd’hui et, lorsque M.S. est enfin arrivé vers 16h30, nous avons capturé quelques sons et des bouts de séquence dans ses cassettes DV.

Il faut que je m’organise pour travailler pendant ces temps morts au lieu d’attendre bêtement.

Hier soir, dîner chez S. et G. rue Mouraud. Depuis mon dernier passage, ils n’ont pas pu beaucoup avancer dans les travaux, à part la cloison cuisine-séjour qui a été abattue (mais, à cause du mâchefer dans les murs, la scie-sabre n’a pas été d’un grand secours). Celà me conforte dans l’idée de faire les travaux avant de m’installer. J’ai donc ce matin appelé un ouvrier, recommandé par ma mère et lui ai fixé un rendez-vous lundi matin rue Poulet. Sinon, S. avait repéré un timbre d’office abandonné dans la rue mais malheureusement il avait été récupéré lorsque nous sommes retournés voir s’il était encore là. G. me donne tout un tas d’informations sur les timbres d’office. Il y en a un, qui me conviendrait bien pour 147 € HT.

Nous mangeons une salade et de la truite froide puis une pastèque. C’est délicieux.
Petits soucis de santé. Rien de grave, j’espère.

Réveillé ce matin par un coup de fil de mon père à propos de courgettes à récupérer et de vidéo projecteurs. Il fait grisouille et nous devons partir précipitemment. A peine le temps d’avaler une gorgée de thé brûlant. Premier arrivé au bureau. J’ai acheté des céréales et du jus d’orange.

Je viens d’appeler VPS pour reprendre un rendez-vous demain à 15 heures parce que M.S. s’inquiète un peu de la fluidité de l’animation haute définition et a besoin de voir de ses yeux vu ce qu’il en est.

SALINE ROYALE ET TOMATES FARCIES

Il fait vraiment de plus en plus chaud et un parfum de vacances plane sur le bureau. Farniente et doigts de pieds en éventail. D’après ce que je comprends, tout le monde part en vacances dans la semaine qui vient. Ca va être calme, le bureau. N. est parti le matin pour la Suisse.

J’attends le coup de fil de M.S. pour pouvoir commencer à travailler sur l’assemblage des images. P.B. passe entre deux averses pour récupérer Norton Utilities. Elle voudrait essayer de défragmenter ses disques durs externes, parce qu’elle a des plantages de lecture de ses fichiers DV.

Nous allons boire un café ensemble et elle m’explique qu’elle joue dans le fim d’ A.R., avec P.L., S.B. etc… D’ailleurs, son copain E. passe par hasard dans la rue Montorgueil. Il vient de s’acheter une demi-douzaine de CD psychédéliques. Je remonte au bureau et M.S. m’appelle pour me donner rendez-vous chez CLG informatique.

Nous achetons un disque dur externe firewire de 80 Go pour stocker les fichiers de M.S. CLG nous fait une remise de 20 centimes, après que nous ayons, sans succès, retourné nos poches. Le miroir collé sous le comptoir du retrait des marchandises est la cause d’un phénomène optique intéressant: le vendeur semble juché sur les jambes de la cliente qui lui fait face. Il est mignon, comme ça, avec ses ongles peints.

Nous repassons au bureau taper une fiche technique et visionner quelques essais compilés le matin dans After effects. J’ai utilisé un codec Animation jpeg A, qui prend beaucoup moins de place que le codec Animation non compressée. Les temps de calcul sont quand même très long (une heure pour dix secondes). Il va falloir trois jours de travail pour exporter le film final.
Ensuite, je rejoins Y. et nous allons dîner chez T.K. au coucher de soleil.

Ambiance niçoise un peu bluesy et France Gall – Cézanne.
Tout est délicieux.

GUESS I’M DOING FINE

J’avais oublié comme Paris au mois d’août peut être agréable. Même pollué, même avec cette chaleur un peu écrasante. Tout semble en suspens. Vacances intercalaires.
Hier, visite avec M.S. de VPS, société spécialisée dans la projection vidéo à grande échelle.
Métro direction Montreuil (Croix de Chavaux).

Jo, le directeur, est plus qu’adorable avec nous. Il a organisé une démonstration double-écran, mais comme il s’agit de matériel à 120 millions de dollars, il étudie avec nous une solution beaucoup moins chère (sans être le moins du monde intéressé à l’affaire) et nous donne toutes sortes de numéros de téléphones de fournisseurs, de conseils et de détails techniques.

Nous sortons M. et moi de ce rendez-vous avec une idée un peu plus claire du dispositif technique: un seul vidéoprojecteur EPSON 8100 (ou 8200, ou 8300) avec une résolution de 1280×1024, une focale de 0,8 à 4m27 du mur en hauteur, en n’utilisant que le haut de l’image en 16/9. Résultat: projection de 5,33mx3m sur le grand mur de briques latéral.

De retour au bureau, e mail de F. qui organise une balade nocturne dans les sources de la Bièvre dans la nuit du 3 au 4 juillet. J’ai bien envie d’y aller mais il faut que je dorme pour travailler sur le montage de M. Lui-même est tenté par cette belle balade mais est arrêeté par les mêmes raisons. Coup de fil vers minuit de H.D., en palmes sur sa terrasse du sud de la France. Elle s’apprête à poursuivre sa villégiature de propriété en propriété en remonte aujourd’hui avec R.D. vers la Loire. Fin du Guitry. Ce soir, Tiger Shark d’Howard Hawks.

LUNDI D’AOUT

Personne au bureau hier. 
Après être passé au Pré Gervais faire un peu d’ordre avant l’arrivé de F. je cherche sur internet des solutions pour l’installation vidéo de M.S. sur deux écrans. Pas évident. Du coup téléchargement de fiches techniques de cartes graphiques et simulation dans After Effects d’un morceau de bande de lecture en format 2048×768. Y. passe me prendre vers 17h30 et nous allons chercher des raquettes de tennis pour son film. Curieux comme peu de monde joue au tennis aujourd’hui. Du coup, il y a plein de cours vides à Paris. Avant de dormir nous regardons un morceau du Diable boiteux de Guitry et c’est vraiment toujours aussi délicieux.

Vu le Tsaï Ming Liang samedi soir. Pas son meilleur mais pas le pire (Quelle heure est-il ? était vraiment beaucoup plus raté). Un plan magnifique et hilarant de chorégraphie dans les toilettes du cinéma et le plan sur la salle vide, qui devrait être un plan de fin. Du coup, c’était vraiment en phase avec ma sensation de spectateur dans ce cinéma MK2 à 8,50€ la place: trop cher, écran trop petit, le point pas vraiment là, la salle presque vide. Une bande annonce honteuse pour Le Mecano de la Général vantant, dans une typo absolument repoussante de vulgarité, la ressortie de ce « chef d’oeuvre burlesque, restauré en haute définition », ce qui signifie simplement que le truc a été recadré en 1:66 et que c’est de la vidéo. A gerber. Va mourir MK2. Je crois que finalement tu es encore pire que TF1.

Sinon, toujours pas rechargé les batteries de l’appareil photo. Il faut que je pense à le faire aujourd’hui. Je vais poster les VHS pour Locarno et me mettre au travail pour M.S. qui doit venir cet après-midi.