L’appareil photo est en réparation et ne sera pas de retour avant 2 ou 3 semaines.
Si j’avais les moyens, je ferais comme Karl Lagerfeld: je changerais d’appareil à chaque fois que la carte mémoire livrée avec serait pleine et conserverais chaque appareil comme l’écrin des photos et films qu’il contient.
Il n’empêche. Je vais peut être en acheter un autre. Celui-ci date à peine de six mois et déjà en panne. Ca ne commence pas très bien. En fait, un appareil photo numérique de poche, ça tient six mois et c’est fini. Ca avait déjà été la même chose pour le précédent.
Il suffit de le savoir.
Vu Du soleil pour les gueux à l’instant. Réjouissant.
Avant ça, suis allé faire un peu de gym, mangé un menu C4 au japonais et suis rentré en écoutant Le Tigre, qui a dix ans maintenant. D’ailleurs j’en reprendrais bien encore un petit peu. Avec un thé bien chaud.
Suis allé chercher un livre pour M.
Regardé aussi l’épisode n°3 de la saison 5 de Lost.
Mercredi, reporté les rushes, synchronisé et monté la séquence tournée avec H.JC. et X.Y. Il faudra qu’on s’occupe des sous-titres demain avec N. ou bien avec L.
N., qui va habiter rue Poulet quelque temps est passée hier.
Ensuite, j’ai rejoint Y. à la manif. Mais ce n’était pas très enthousiasmant, toutes ces revendications salariales et il y avait des métros, des bus, tout était ouvert, etc… Tant qu’on ne coupe pas au moins le courant électrique, je ne vois pas comment une grève pourrait servir à quoi que ce soit, à part à faire rire ou pleurer. A ce moment, mes copines de chez 5 à sec pourraient lâcher leur fer à repasser pendant cinq minutes… Ce serait toujours ça de pris. Bêtise, imprécision des slogans, des mots d’ordres. Pourquoi « Rêve Générale » et pas « Rêve Général » ? Sans compte que de « rêve général » à « sommeil général » il n’y a pas loin. « Ni pauvre, ni soumis » alors quoi ? Riche et dominant ? C’est ça l’alternative ? Hum… Bref, on s’est ennuyés un moment et on est rentrés, avant d’aller dîner avec C. et les enfants. Là, c’était plus joyeux évidemment. D. était content de la guitare qu’on lui a offert. Pour les filles, il y avait des fleurs et des Dickens pour B.
Les « échangistes » de Lille commencent à donner de leurs nouvelles sur leurs blogs; Il était temps.
Bon. Se préparer à partir bientôt.
POTSCHVLEESCH
When we refuse to suffer,
When we refuse to feel,
We can’t win…
C’est beau le soleil qui se lève derrière l’école catholique.
Hier soir un type hurlait devant l’église, probablement pour s’élever contre les provocations de M. Joseph Ratzinger et la réhabilitation de prêtres révisionnistes.
Les deux tiers des élèves de 2ème année se sont désinscrits lorsque je leur ai demandé d’échanger leurs appartements pendant une semaine. Test intéressant. Qui « mes parents », qui « ma copine », « mon ami », etc… Du coup, effectif réduit maintenant. On va peut-être enfin pouvoir travailler ?
On va voir: il est 8h57 et j’ai donné rendez vous à 9 heures aux survivants.
O. était sur les chapeaux de roues de la Croix Rouge.
L. avait fait du potschvleesch.
On s’est couchés / levés tôt.
Sur les camions poubelles à Lille il est écrit: « L’homme avance avec la Nature ».
C’est inattendu.
Hum… 8h58…
lundi:
sandwich, eau: 6,10 €
billet train: 20,00 €
journal, kleenex: 2,00 €
frais: 50,00 €
boissons: 4,70 €
cafés: 0,80 €
GIVE THEM ENOUGH ROPE
Journée magnifique.
Printemps précoce, pourrait-on dire, avec un sublime brouillard givrant en début de soirée. Idéal pour Jack l’éventreur ou un truc dans le genre.
T.L. très en forme. Donne envie de le filmer. Serait super en petite frappe sexy.
En allant tourner une scène chez X.Y. avec K.X. et J.C. on passe par des coins incroyables et tout à coup je trouve que Tourcoing est un endroit extraordinaire.
Malheureusement, tous les appareils photos sont provisoirement cassés (sauf le téléphone).
On s’amuse bien avec le dialogue de N. On rajoute une chanson.
Recopier les paroles de la chanson sur internet, ça pourrait être une scène du film.
Le reflet du visage de X.Y., éclairé par le soleil sur l’écran de l’ordinateur portable.
Trouver une série télé, genre coréenne.
Aller se promener plus souvent dans cette partie de Tourcoing.
Pendant ce temps L.R. est partie avec une petite caméra pour faire des interviews.
En arrivant à Tourcoing hier, coup de fil de A., qui revient du Sénégal et veut absolument qu’on se voit pour continuer le travail commencé cet été. On doit se rappeler demain.
mardi:
journaux: 2,60 €
déjeuner: 9,60 €
bière, frites: 6,80 €
train: 20,00 €
UNE SOUPE ET AU LIT
Pas d’image: l’appareil photo est en panne.
Alors que je filmais H. JC. et X.Y. à la bibliothèque jeudi matin, il m’affiche sans arrêt: « veuillez éteindre et rallumer l’appareil ».
Retrouver la facture, le mettre en réparation.
Heureusement, W.C. m’envoie un mail pour le nouvel an chinois avec cet autoportrait qui se révèle dans le monochrome rouge, lorsqu’on en triture les niveaux dans Photoshop®.
H.D. m’écrit pour me demander si j’en ai marre d’être du nougat glacé.
Un peu que je réponds. Mais pas assez pour renoncer à en être sur le champ.
C’est pas mal d’être du nougat glacé, finalement.
S. était là pendant deux jours.
Elle avait apporté des chocolats.
J’en ai trop mangé jeudi soir mais je suis allé faire de la gym vendredi.
S. est repartie à l’aube ce matin.
Nous sommes allés voir le Oliveira, qui ne passe plus que deux fois par semaine, une fois au MK2 et une fois au Reflet. Nous tombons sur E. et M.
Et, alors que nous nous restaurons dans un petit Yakitori de la rue Monsieur le Prince, je sens que je suis en train de tomber malade de nouveau.
Du coup, j’appelle N. pour la prévenir que je n’irai pas à la fête du nouvel an chinois.
On passe par la pharmacie et au lit avec le bouquin de Yu Hua, que j’ai quasiment fini.
Y. a fait de la soupe.
Ca va mieux. Normalement je devrais éviter la maladie.
Ce matin, commencé la confiture de T., celle qu’il avait mise dans mon sac lors de mon passage éclair à Tours. J’avais oublié cette confiture. Elle est bonne.
F.KX. me demande si je serai à Lille demain, pour la fête du nouvel an mais non je n’y serai que lundi.
Z.L. me demande si je connais un bon restaurant pas cher pour manger des escargots.
W.C. m’apprend que lui et Z. font maintenant profession de conseillers en habillement. Cela consiste apparemment à aider leurs clients à choisir des vêtements adaptés aux situations auxquels ceux-ci se trouvent confrontés. J’ai hâte d’en apprendre plus sur cette étrange pratique.
NOUGAT GLACÉ
Il en restait un morceau.
Y. avait tenu bon et m’en avait conservé un morceau.
Un bon morceau.
Je viens de le manger.
Hier soir, performance devant la maison de M.D. à Neuilly. Il faut donner une clef et en échange on se fait remettre un coupon rose. Mais pour la petite boîte avec l’empreinte, il faut payer. Bon. Vu M., qui suivait les cours de chinois l’an dernier.
Ensuite il faut aller à pied chez A., qui habite un peu plus loin.
C’est curieux, Neuilly. Très uptown Paris. Il faudrait tourner quelque chose ici. Un film catastrophe ou un thriller. Grande dureté. Violence des pots de fleurs lumineux.
On prend un verre avec P.G. au bar d’un hôtel, histoire de se réchauffer les pieds et de discuter du projet A.E.
Ensuite ce sont des Duchamperies autour de quelques pains surprises. M. n’est pas passé à cette seconde partie vernissage.
Métro, direction Riquet pour un dîner chez P.G.
Riquet aussi c’est cinégénique.
La grosse cité biscornue, le 104 vide.
Ce matin, cours de chinois avec N. puis on travaille sur la traduction du dialogue et sur le scénario, autour d’un menu C et W au restaurant japonais de la rue Ramey.
De retour rue Poulet, un peu de recherche internet, puis je file chez H.D. pour installations diverses.
On prend peur en écoutant le Peinture Fraîche consacré à J-M.F., que je vous conseille pour abaisser le rythme cardiaque lors d’une course d’endurance, par exemple. On se ramène à la vie avec un peu de vin et des pistaches, mais on se sent pâlichons.
Reniflements perpétuels.
Finalement, Actifed®.
Vu M. ce matin devant le tabac au croisement Rambuteau-Sebastopol. Comme d’habitude, pas le temps de causer: je suis en retard pour le cours de chinois. Peut-être qu’il sera de nouveau là demain ? Avec le froid, ces derniers temps, il avait disparu.
Il faut que je change la cuvette des WC de la rue Poulet. La faïence est ébréchée, de l’eau suinte.
Renvoyer la fausse chemise.
Faire le planning des différents travaux d’écriture.
Préparer les allers retours Nord-Sud.
samedi:
Teinturier: 18,50 €
Courses bio: 40,30 €
Café: 2,00 €
Jack Daniels & verre de vin: 18,00 €
dimanche:
Déjeuner: 24,50 €
citrons: 1,70 €
ÇA VA MAIS ÇA NE VA PAS
Enfin, ce n’est pas complètement fini ce rhume.
Malgré tout, cardio fitness ce matin. 92 pulsation au départ. Genre pas en forme.
Alors j’écoute Jean Daive. Ca calme.
Après ça, rendez vous rue Poulet avec K.-A. qui doit venir faire un stage en mars avril. Il faut qu’on invente quelque chose, alors.
Elle est très grippée, la pauvre, et il ne fait pas chaud rue Poulet.
On va boire un thé et je mange un morceau chez le traiteur chinois de la rue Ramey.
De retour, on regarde quelques vidéos, mais la pauvre est si malade que je lui conseille de rentrer se soigner.
Ensuite j’enregistre un morceau, avant de rejoindre H.V. au Floors pour encore un thé.
On discute mise-en-scène. Méthode Bunuel, etc…
Il est bientôt 18h30. L’heure de sauter dans le métro pour être à 19h15 à l’UNESCO au concert de Terry Riley avec le Kronos Quartet.
Le plus fascinant, je trouve, c’est d’être dans cette salle de conférence immense, avec un petit bureau et un casque pour les traductions simultanées. Il y a vraiment une impression de cosmopolitisme réjouissante. On entend parler dans toutes les langues.
Le concert, moyen…
Y. est plus intéressée que moi. C’est vaguement planant et académique. Vidéos pompeuses d’images cosmiques. On dirait un visuel iTunes.
Ensuite, on mange un morceau à Maubert avant de rentrer.
Cette fois on parle de Madame de qu’Y. a revu cet après midi.
« Nous ne sommes que superficiellement superficiels…«
Ah, Ophuls….
À LA MAISON
Peu sorti. Grippé. Ah, si. Vu Parc. Idiot mais joli. Mais idiot.
Sergi Lopez est tout le temps bien. Il ne pourrait pas être autre chose que bien. C’est énervant, même. Jean-Marc Barr on n’y croit pas. Trop gentil, trop à côté. Si faible, si vulnérable. Cela dit, véritablement attendrissant. Du coup, ce n’est pas inintéressant. Les autres acteurs n’aiment pas plus leurs personnages que le metteur en scène ne les aime et c’est donc déplaisant et artificiel… Personne n’a une chance. On n’attrape rien.
Actifed. Ecoute flottante. C’est bien.
Terminé le Chalamov, commencé 兄弟 (Brothers) de Yu Hua.
Vu les 4 premiers épisodes de 24. Ce n’est plus possible: « The FBI has been compromised », « is that line secured ? », « Mme President », etc… La machine tourne à vide mais on est toujours transporté de voir le beau profil de Jack. Ca n’est plus que ça. Le corps de Jack (pas celui de Kiefer, qui n’existe pas ailleurs, pas en dehors de celui de Jack).
Oui.
Donc, une tisane.
Damages, on se demande si c’est Glenn Close qui s’est débrouillée pour que la jeune actrice principale soit si mauvaise, histoire de tirer toute la couverture à elle. Mais je pense que Glenn Close est plus intelligente que ça. Plus actrice que ça. Plus intelligemment actrice. Alors, à qui la faute ? Comment une telle erreur de casting ?
Hum…
Donc, une tisane.
Oui.
Tousse, tousse.
lundi:
train: 19,50 €
journal: 1,30 €
café: 0,40 €
Jack Daniels: 11,00 €
Carnt de tickets: 10,50 €
Frais de bouche: 20,00 €
mardi:
déjeuner: 12,00 €
cafés: 0,80 €
thé: 2,20 €
train: 28,00 €
journal: 1,30 €
jeudi:
restaurant: 22,00 €
crêpe: 2,70 €
FIN DE SEMAINE
– Attention, il va nous mettre dans son blog, qu’il disait, F. à H. en ce début de semaine.
Gagné, c’est chose faite aujourd’hui dimanche.
Et pourquoi rien entre temps (à part pour dire qu’il s’est acheté un gadget) ?
Parce que.
Sinon, j’ai un peu mal à la gorge là. Je sens qu’il va me falloir une infusion au thym avec du miel et puis au lit avec Chalamov (non, toujours pas fini: trop de livres à la fois en ce moment). J’espère m’en tirer demain avec une dose flash de médocs.
Les yeux qui piquent, maintenant.
Hum…
Je demande à tout le monde d’arrêter de m’envoyer des pétitions pour ou contre Gaza. Je ne signerai rien.
Bon, je ne vais pas faire la retape de la semaine. Ce qui a été a été.
Ce matin, réveil tardif, comme souvent en ce moment parce qu’il fait froid et qu’il faut deux bonnes heures de méditation avant de sortir du lit. Rendez vous rue Poulet avec Z.L. pour déjeuner et traduction de dialogues chinois.
C’est là que j’ai pris froid aux pieds, malgré le chauffage à fond.
Après, je cours au musée de la chasse voir un film ennuyeux et insignifiant où je somnole un tantinet. A la sortie, je tombe sur F.S., carrément en colère, mais qui fait lire des pages de Dostoievski à des étudiants près d’un lac suisse, alors que faut-il en penser ? A mon avis, tout est essentiellement un problème de production, toujours. On prend un café and then home. Ce qui est bien avc un bonnet c’est qu’on a un épi sur la tête quand on l’enlève. Ca fait rire les gens. C’est gai.
Demain, organiser quelques lectures / tournages des dialogues.
N., qui est allée faire du ski pour la première fois de sa vie ce week-end, m’envoie à l’instant un SMS pour me dire qu’elle travaille aussi sur un ou deux bouts de dialogues.
CHIEN CHIEN ET LE SINGE DE MÉTAL
Incroyable ce qu’on peut faire avec un peu de graisse de merguez.
L., buffle de bois ascendant bouc, a préparé un somptueux couscous. Ca tombait bien, je n’avais avalé de toute la journée qu’un Twix vers 15h00.
J’aime la fraîcheur de ces journées négatives. C’est tonique.
On décide de commencer un projet musical avec O. Une chanson par semaine ce serait bien. Un truc très simple. Deux instruments et une rythmique. Des paroles couillonnes, rares et répétitives. Un concept album. Ecrire une vingtaine de titres, en conserver huit ou dix.
Il y avait de la matière au cours de deuxième année. Ca décolle enfin.
J. se débrouille très bien avec le cadre. Épatants, ses panoramiques.
M. n’était pas là et de toute façon personne ne s’était inscrit pour le cours collectif de 17h. J’en ai profité pour m’avancer dans les rendez vous du lendemain. Discussion avec W.C. à propos du projet 在别处. Commencé le Chalamov dans le train et ne le lâche plus. La Cathédrale Froide, les pistes de glace, les blessures de Serguei. La brique au pied de l’ange tombée du plafond sur l’orteil d’Ivan le Terrible.
Je ne sais plus à quelle heure j’ai cours avec les élèves de première année. Il me semblait que c’était 9h30, mais il est 9h39 et il n’y a personne. Est-ce 10h maintenant ? Ah oui, il se pourrait bien. Hum…
lundi:
train: 19,50 €
journal: 1,30 €
cafés: 0,80 €
Twix: 0,60 €
participation frais: 20,00 €
PASSACAILLE OU CHACONNE (GROUND)
A l’instant un SMS de N. pour prévenir qu’elle serait en retard de 20 minutes.
Hier soir, passage éclair à Beaubourg avec Y. Ayant égaré ma carte du ministère de la culture, je propose de montrer une fiche de paye à la place. En général on me laisse passer sans même que j’ai à l’exhiber. Ca paraît un peu dégoûtant une fiche de paye. Passez, passez, je vous crois mais s’il vous plaît épargnez moi la vision de cette fiche de paye, merci. Mais soudain, devant l’entrée de Damian Ortega, une gardienne des portes fait de la résistance:
– Ah non, on n’entre pas sans la carte.
Pourtant elle a une bonne tête. Même une des meilleures tête qui soit.
Je vais chercher un autre de ses collègues, qui lui explique qu’en tant que prof aux beaux arts elle doit me laisser passer.
– Je les laisse passer tous les deux ?
– Oui, qu’il lui dit.
Elle rechigne. Veut voir la fiche de paye. Me demande où c’est marqué que je suis prof aux beaux arts. Inspecte. Me laisse passer mais n’est pas convaincue.
Si ça ne tenait qu’à elle…
Le plus beau ce sont les affiches lacérées de Villeglé. Surtout celles où pas un mot n’est reconnaissable. Le film co-réalisé avec Raymond Hains aussi.
On attrape quelques chocolats sur le retour, que l’on déguste avec un bon thé vert.
J’avais interrompu cette note à l’arrivée de N., ce matin (enfin hier matin vu l’heure) à 11h. C’était une journée idéalement froide, silencieuse et inerte dans les rues de Paris.
Tout le monde dormait et comme je suis content de n’être pas rentré tard hier soir, de n’avoir pas trop bu, ni trop mangé, ni rien fait de trop (ou presque parce que je suis tout de même sorti, contre mes habitudes, à l’invitation de A.K. (qu’il soit ici remercié pour l’excellent repas et félicité pour sa gigantesque demeure)).
Donc N. est arrivée, nous avons fait du thé… et nous avons travaillé pendant huit heures sur les dix personnages de 在别处 (titre provisoire), noircissant environ 40 pages de notes, avec une pause vers 13h pour aller manger un morceau avec Y. au petit restaurant de la rue des Vertus. et je suis en train de faire la synthèse de nos notes. Je les vois se lever devant moi, ces dix jeunes gens. C’est émouvant (ça fait même un peu peur). Je suis très tenté d’en dire quelque chose, mais j’ai décidé de garder ça secret, pour cette fois. En tout cas, de n’en rien dévoiler ici.
Mais il se fait tard, je continuerai demain.