
Décidément non, pas de farine de blé et pas de topinambours.
Et le vin, bien sûr, n’aide pas.
Sinon, l’étau se resserre – comme on dit – autour de François Fillon et, à ce propos, c’est absolument par le plus grand hasard que j’avais intitulé mon post de l’autre jour « Pénélope ». Je veux dire qu’au moment où je choisissais ce titre, je n’avais pas encore connaissance de l’affaire et j’avais choisi le nom de l’épouse d’Ulysse à cause de cette histoire de tapisserie qui se tramait de jour et détramait de nuit.
Et là, comme on s’y attend, une petite fille curieuse vient appuyer son coude sur mon avant-bras gauche et rigoler bêtement à chaque mot que je tape.
C’est embêtant.
Je crois que je vais faire une pause petit-déjeuner, voire crapette.
Il faut tout de même que nous allions faire des courses parce que S. vient déjeuner.
Juste avant la pause, dire que hier, après le salon de l’Étudiant consacré aux formations artistiques, nous sommes allés écouter les choristes du Conservatoire parmi lesquels C. officiait. Une glace chez « Chacun ses goûts » avec T. entre la répétition et le concert. Puis de retour à la maison, pancakes-crapette (ma vie est un enfer) et P.G. me texte pour proposer un verre. Nous nous retrouvons sur le canal de l’Ourcq.
– C’est quoi un canal ? – demande la petite fille, en se bouchant le nez en raison d’un pet malencontreux – faute aux topinambours – de son père honteux.
– Crapette!
Mais avant, supprimer tous les jeux du téléphone.
On a besoin de régression, certes, mais on peut trouver des modes régressifs plus créatifs et plus épanouissants. Bye bye Candy Crush!
– Garde Pou game ! – fait une petite voix.
Pou Game reste, pour l’instant…
Je termine plus tard.
Les posts sont in-progress dans une certaine mesure. Ne serait-ce qu’en raison des indispensables corrections d’orthographe.
Et voilà donc que dans cet intervalle muet je suis allé faire les courses au petit supermarché chinois de la rue au Maire. J’ai rapporté des travers de porc, des légumes, des pâtes de riz, du lard séché, du soja caillé, des champignons.
À l’instant, je viens de mettre les travers de porc à mariner avec un mélange d’ail et de gingembre grossièrement haché, de miel (2 cs), d’huile (1 cs), de vinaigre noir (2 cs) et de sauce soja (10 cs).
Tout à l’heure, je ferai d’abord saisir les travers de porc égouttés, avant d’ajouter la marinade passée au tamis et de laisser cuire 30 à 45 minutes, dont les dernières 10 minutes à découvert et flamme forte pour provoquer l’évaporation et la caramélisation.
FIN DE PRIMAIRES

Donc c’est Benoît Hamon pour le PS, comme c’était à prévoir.
Bon. Oui, parce que bon.
En fait, je dis ça latéralement, incidemment.
On ne peut pas dire que j’ai beaucoup suivi.
Nous étions avec Y. à la salle Cortot, pour écouter J-L A.
Concert à 18h. Il n’y a pas grand monde et c’est dommage pour eux parce que c’est sublime ce que vous avez raté bande de nazes.
Splendeur sublime: Liszt, Sonnets de Pétrarque et le Dante, plus cinq des vingt Regards de l’enfant Jésus de Messiaen. Grave dingue.
Le mec a les bras en pelote après et il a le droit.
Parce que, pendant une heure trente, torero délicat, il caresse et soudain plaque, crack, zlap! Et hop il est déjà de l’autre côté ramassé et vlllllllllllan, il déroule tout le clavier, dérapage contrôlé, glissade, roulade et hop un accord plaqué délicat, fluet furtif, avant grand martelage, etc.
Et vite, et nerveux et souple et élastique et soudain lent, doux, tendre, à demi, puis brutal, écrasant, mitraillant…
Patinage artistique, grand jeté.
Ca déglingue sévère. On entend sonner tous les harmoniques. Les dissonances nostalgiques d’une harmonie qu’elles contiennent, qu’elles enveloppent, qui les enveloppe en retour.
Le corps du pianiste comme une vague, un tsunami, à l’assaut du piano (qui ne doit pas être indemne). On a envie de taper des secondes mineures jusqu’au bout de la nuit.
Les aigus impeccables. Obstinés.
Seul tristesse: C. n’a pas pu nous accompagner parce qu’elle jouait chez une copine et que pas moyen de la joindre, le téléphone sonnait dans le vide. Elles étaient sorties. Du coup, la crise ce soir avant de se coucher. Victimisation torride.
Je ne sais pas pourquoi, mais dès qu’il y a plus de trois personnes je me sens mal à l’aise et comme je n’ai pas le droit au gluten ni au vin, je n’ai pas la ressource de m’empiffrer au buffet. Alors je file à l’anglaise chercher C.
J’ai réservé une bagnole de location pour demain. 9h à Gare de l’Est.
On chope O. à Lille et on file à notre rdv.
Après le déjeuner, j’avais fait un saut à la salle de gym. Circuit muscu mais j’étais à plat.
Trop bu hier, donc séance détox.
Hélas, demain je n’aurai pas le temps d’une vrai bonne séance.
Ce sera mardi, si j’ai de la chance.
Comme ça dans la douche, je me suis dit, mais c’est peut-être idiot, qu’il y avait une similitude entre la situation actuelle de Macron et celle de Giscard en 1974. Ce qui ne veut rien dire, n’est-ce pas ?