
Il y a le fait d’être techniquement en vacances depuis plus d’un mois et la permanence de cet état de vacances qui n’est qu’une mise à distance du travail épuisante.
Hâte que ces vacances prennent fin.
Mais quel bonheur que ces vacances.
Vacances interminables.
Mais il y a surtout la réalité de la durée de cette vacance.
Comme on dit d’une vacance du pouvoir.
Vacance de huit ans, vacance de dix ans.
La question n’est pas: « pourquoi n’a-t-il rien fait pendant ces dix ans ? », c’est la question de l’anecdote, mais « pourquoi s’est-il soudain remis au travail après dix ans de vacance ? ». C’est la question du sens.
Pourquoi se remettre au travail ?
Parce que le devoir nous y appelle, les amis.
Sans appel, point d’urgence.
L’appel résonne. Il y a appel.
De Narbonne à Issoire, d’Issoire à Flavigny, de Flavigny à St Amand Montrond et bientôt à Nîmes, Alès et St Jean du Gard, je fais résonner l’appel et des voix me répondent.
C’est encourageant.
Il me faut trouver deux ou trois cent âmes bien nées.
Hommes et femmes de bonne volonté.
C’est en cours. Cela se produit.
Les vacances prennent fin.