
Toujours le nez bien pris, mais ça devrait se calmer aujourd’hui, avant de s’empirer demain, me dis-je. Hier soir, j’ai craqué sur les crozets au comté alors ce matin pas de petit-déjeuner. Ça me fera les pieds, me dis-je.
Il va falloir se mettre à faire des cartons, me dis-je. On en a récupéré quelques uns chez Franprix. Je vais m’y mettre ce matin, puisque je suis ralenti dans la progression des montages son.- et que tout va m’arriver d’un coup en fin de semaine prochaine, me dis-je.
Et tout en me disant ça, je me dis que ça ne va pas être possible, alors j’appelle le service de location et – c’est magnifique – il est possible de repousser. Alors j’appelle R. pour lui demander si ça ne pose pas de problème de repousser et, bien sûr, ça l’embête un peu parce qu’il y a le bac à corriger. Mais finalement on trouve des dates possibles et hop, c’est repoussé au début de la semaine suivante. Ouf !
Et aussi, on a eu une bonne nouvelle: R. a appris hier qu’elle serait bien affectée au lycée de L***, qui était celui qu’elle espérait obtenir et que nous étions allés repérer en famille aux vacances de printemps.
Hier, journée mails. Aujourd’hui, le centre de loisir emmène les enfants à Thoiry. S. est super-content et son copain D. aussi. Je m’apprête à partir déjeuner bientôt avec C. J’irai peut-être voir un film après ou, au moins, faire une petite tournée des galeries du Marais.
J’attends incessamment des nouvelles de E.B. en Martinique et de A.B., à Boulogne, pour les deux projets de studios en cours. Il serait temps que des nouvelles tombent pour n’être pas débordé de travail début juillet. Tout en écrivant ça, je me dis qu’il faut que j’écrive un petit mot à la famille B., en Martinique, pour les alerter sur les questions de timing et de planning. Et je me dis, tiens, il s’agit d’un post organisationnel. En temps réel.
Et puis je suis parti déjeuner avec C. et sa copine N. au restaurant japonais de la rue R***. A la fin du repas, comme d’habitude, les filles ont droit à une sucette chacune. Sauf qu’elles ont seize ans. Je me demande si, quand elles auront quarante ans, elles se verront toujours remettre une sucette en fin de repas.
On passe prendre un milk-shake pour C. au burger bio un peu plus loin et on file chez Marian Goodman pour éviter la pluie qui vient de reprendre. L’expo Steve Mac Queen n’est pas passionnante. Des photos en gros plan de fleurs, un télécinéma sur un vieux moniteur cathodique, où l’on voit des mecs hilares transporter des plantes en pot dans une ville américaine, en super 8, à la fin des années 70 et un enregistrement de dribbles de ballons de basket en fausse octophonie (luxe de ces huit moniteurs Genelec 8040).
Pour se remettre, on attrape la séance de 14h de Cloud de Kiyoshi Kurosawa et c’est finalement assez comique, bien que les rebondissements scénaristiques soient cousus de fil blanc.
En rentrant, je tombe sur R. qui cause avec D. et A., qu’elle a croisés dans la rue et qui se rendent à l’athlétisme. A. a beaucoup grandi. Je l’avais vu dans la rue à vélo avec son père, T., il y a deux jours. On va ensemble chercher S. et puis on va s’empiffrer de chips et descendre quelques bouteilles avec M. et V., les parents de D., le copain de S. et de M., son grand-frère. Les petits reviennent de Thoiry et le grand de Disneyland.
On se rend compte d’un truc dingue: notre maison de P*** est située exactement au-dessus du château de J.C.M., qui est l’oncle de M. (la maman de D. et M.).
En fin de repas, M. (le grand frère) me montre les vidéos qu’il a faites en stop motion de ses Lego. Je lui montre les films qu’on a tournés avec S. et on se dit qu’on se verra bientôt à la maison, sur le banc de montage pour travailler le son et le montage de ses vidéos.