COLZA, COLZA, COLZA

Brouillard aujourd’hui. Brouillard sur la route en rentrant de Bressuire. Brouillard dans les champs. C’est beau et flippant. Mais beau. Mais flippant.

Il y a, à Bressuire, une épicerie qui s’appelle « L’épicerie ouverte » est elle l’est, 7 jours sur 7 de 9h00 à minuit. Nous y avons fait un saut, en sortant de la Cabane de Mario, pour racheter des œufs et du parmesan.

C’était un week-end paisible avec Bubunne. Vélo dans les champs, hier, petites courses à Thouars, découpages de silhouettes de dinosaures en papier pour un théâtre d’ombres, des films, des travers de porc caramélisés, de la hampe et des pommes de terre sautées. La cuisson au gaz apporte vraiment une amélioration. Gribouille pique la place d’Uranus et Uranus mange dans la gamelle de Gribouille.

-On ne s’est pas disputés ce week-end, me dit Bubunne avant de s’endormir.

C’était un bon week-end. On avait un bon rythme et une bonne volonté. La peur recule, et d’abord parce que les zombies n’existent pas.

Guy nous a trouvé un gigot de chevreuil. Je potasse des recettes et j’ai pris des billets de train à un million de dollar pour Lady Pénélope avec qui l’on papote hier en visio dans la cuisine, en préparant des crozets pour le T-Rex, avant que le téléphone ne tombe en rade de batterie.

Il y a un nouveau chat sauvage dans les parages. Anouk dit qu’il va peut être falloir faire venir Gaëtan et son fusil.