
On s’est tous couchés et réveillés tôt, parce que L. devait partir en classe de sport, que Sa. avait tout simplement école et que Se. est venu les chercher vers 7h15. On s’est dit au-revoir mais finalement on s’est croisés (sauf L. évidemment) de nouveau à 17h15, alors que nous partions à la gare.
Cette nuit, je ne sais plus ce qui m’a occupé. Parce qu’alors que j’étais en train d’essayer de m’en souvenir, C. n’arrêtait pas de me dire: « J’ai faim. Quand est-ce qu’on se lève ? » et bref, je ne me souviens plus de rien.
Ensuite, on a longuement traîné, N. n’avait pas de rendez-vous avant 11 heures.
On est sorti, juste pour faire un tour du pâté de maisons, quelques courses, puis on est rentrés faire la cuisine.
Un risotto aux cèpes.
Ensuite, glandouille tranquille jusque 17 heures.
Rien de très définissable.
Lectures, visionnages, parties de 1000 bornes et de Stratego.
Puis le métro, Bruxelles Midi. La station est fermée de toutes parts. Il n’y a plus qu’une entrée. Il faut faire le tour du bâtiment pour la localiser.
On est rentrés en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf.
Aller à Bruxelles, finalement, c’est à peine plus long que d’aller à Cergy.
Se pose, en déjeunant la question suivante: si j’ai un projet, sachant les difficultés, les obstacles inévitables, les mille raisons de renoncer, le fait de me dire que tout n’est que jeu, que rien n’est réel, que tout n’est fondamentalement qu’illusion, va-t-il plutôt dans le sens de me faire renoncer par manque d’enjeu ou plutôt dans le sens de me pousser à persévérer – ce qui apparaît comme des obstacles et des difficultés n’étant pas moins illusoire que le reste ?
Y. a préparé des pommes de terre sautées. Ca sent bon, j’en mangerais bien mais il faut absolument que je perde cinq kilos donc rien. Une tisane.