J’AI CONNU UN CHAT QUI RESSEMBLAIT À GLENN FORD

J’aurais voulu mettre ici la photo des travaux de désamiantage de Jussieu, prise ce matin en allant faire de la gym, mais il ne faisait pas encore suffisamment jour et la photo est floue. A la place, donc, l’arrière de la Gare du Nord, prise mercredi en marchant du restaurant japonais à la rue Deguerry.
Je n’ai pas le sens de l’orientation, c’est affreux. Si quelqu’un me demande où se trouve la rue Sainte Croix de la Bretonnerie, bien que je passe devant tous les jours, je suis incapable de lui indiquer ne serait-ce que dans quelle direction chercher. Je déteste cette infirmité chez moi, mais c’est ainsi. 
Hier après midi, c’était morphing Sainte Thérès chez Fin avril et trop de gluten, en particulier parce que je m’étais jeté, vers 15h30, sur un diabolique mille-feuille du pâtissier de l’avenue Parmentier (au niveau du métro Goncourt, à peu près) et m’étais ensuite empiffré de petits gâteaux Ikea en salle de montage. Mal au ventre toute la nuit. Ca va mieux. Il faut arrêter la farine de froment et tous ses dérivés. Un poison violent, pour moi. Le fait de courir ce matin a heureusement un effet détoxifiant. Je repasse par la maison, regarde l’épisode 4 de Sexy dirty money avec le casque pour ne pas gêner Y., qui travaille son piano en prévision du cours de l’après-midi.
A 11h30, je saute sur un Vélib’ pour me rendre gare Saint Lazare où je récupère une veste Hugo Boss taille 50, qui est très belle et pile à ma taille. Je rentre à pied de St Lazare à la rue Poulet. C. était sensée passer vers 14h pour me rendre les clefs et récupérer deux ou trois affaires à elle, mais elle m’appelle pour me dire qu’elle renonce, en raison des embouteillages. Je regarde 3:10 train to Yuma de Delmer Daves en mangeant une saucisse aux lentilles et m’attaque à la capture et à l’export en Mpeg 2 des films de S.L. 
En même temps, je regarde 3 épisodes de Tell me you love me et je commence à m’accrocher à la série. Et j’achète un costume Monsieur de Fursac mais je rate de peu un magnifique Yves Saint laurent
La carte Vélib’ est arrivée mais elle ne marche pas. J’appelle le central: il m’est répondu que la carte devrait être opérationnelle sous 48 heures. Les chiens ! Me voici obligé de reprendre une carte temporaire pour rejoindre Y. qui a fait les derniers raccords de carrelage et préparé du riz sauvage. Demain matin, renvoyer la chemise manches courtes, cours de chinois et déjeuner avec D.C., de passage à Paris.
Et maintenant, une tisane et au lit avec un livre mais lequel ?