Juste avant de partir, vers 20h30, je récapitule: la bouteille de vin, la guitare, les clefs.
Tout est là. Je prends la guitare dans une main, la bouteille dans l’autre.
Je claque la porte derrière moi. 
J’ai oublié quelque-chose.
Les clefs.

Heureusement, A. que je rencontre dans la rue, avec F. et J. en allant dîner est un spécialiste de l’ouverture de portes. Il esquinte ma carte d’identité dans la serrure avant de s’introduire chez moi en passant tout simplement par la fenêtre de la salle-de-bains. Demain, je fais installer des barreaux.

PAIX SUR LA TERRE

Réveil tardif, autour de onze heures. Il fait beau. Lumière virginale dans l’appartement, le temps de boire le thé. Regardé le disque 1 de The Manchourian Candidate (remake 2004) avant de sortir faire un tour. Cherche une bobine de fil et une aiguille: j’ai perdu un bouton hier soir.  Hélas, il est plus facile de trouver un mini-camescope mpeg4 qu’une bobine de fil et une aiguille.

Alors je me promène sur la butte sans but. Juste pour respirer. 
Me sens un peu cotonneux encore.
Cet après-midi, du son. Ecouter et dérusher. Il faudrait aussi aller faire quelques ambiances.
Pour l’heure, je vais préparer une bonne soupe au potiron et mettre en route un chili pour ce soir.

Joli filet dans le caniveau. Un ruisseau. Le frottement du balai sur les pavés. joli et triste. Rue du Chevalier de la Barre, tout-à-l’heure.
Il fait un petit peu plus froid.