Réveil 9h00. Encore un peu ivre des bouteilles bues avec M.S. (voir plus bas).
Rendez-vous à 11h00 avec P.C. au café Beaubourg. Tant pis pour la visite de l’appartement de la rue des Vignolles qui a lieu à la même heure.
P.C. a attrapé un rhume mais elle est vaillante et me fait cette lettre dont j’ai besoin pour le dossier du THECIF. Pendant qu’elle écrit j’enregistre une petite chanson dans le téléphone.
Nous inventons des A.C.R. sur des conversations téléphoniques avec les standardistes aveugles du ministère de la culture, parlons de la rétrospective Akerman et d’appartements. Une bande de crétins en cirés jaunes-vert fluos passe à vélo, mais je n’ai pas le temps de les photographier.
Il fait un temps de chiotte. Ca casse un peu les projets de pique-nique à Chamarande.
Finalement assez sinistre ce café Beaubourg. Il faudra qu’on se trouve un lieu de rendez-vous plus marrant. Le petit Marcel ?
Visite éclair de l’appartement de la rue Léon. La porte du hall est blindée. Il faut une clef. Je laisse tomber. Pas vu l’appartement. Pas envie d’attendre, sous la pluie et la rue, je ne la sens pas…
Courses au Forum pour acheter des DVD vierges et au bureau.
VENDREDI
J’ai récupéré le DHR1000, qui est revenu « sans défaut constaté ». J’espère ne pas continuer à en constater moi-même. A quoi pouvaient bien être dûs ces déccrochages de bandes ? A de mauvaises ondes rue de la Tour ? La situation va-t-elle changer rue d’Aboukir ?
Me suis levé tôt, mais pas assez pour aller prendre le petit-déjeuner avec F.D. et H.V. à 8h45. J’avais prévenu par SMS vers 4 heures du matin que je n’en serais probablement pas capable.
La veille, encore, au Tambour, d’abord avec I. puis rejoints par N., E., A. et J.
E. ne veut pas être photographiée mais je la photographie quand même et elle est assez gentille pour me laisser faire sans grimacer bêtement.
Y.Q. et M.S. sont venus, profitant du retour du DHR1000, pour recopier des cassettes DV, illisibles par d’autres machines que la caméra de Y.Q.
Nous allons prendre un café.
J’ai oublié de dire que j’ai croisé C.S. avec son grand-père juste en bas du bureau.
Ca m’a surpris étant donné que je croyais C.S. en Chine. Nous sommes allés boire un café et pendant que nous entrions, C. m’a discrètement expliqué que sa grand-mère venait de mourir, raison de son retour. J’aime beaucoup le grand-père de C. Ca fait bien vingt ans que je ne l’ai vu, mais il n’a pas changé et il me dit la même chose de moi, ce qui m’étonne un peu mais me flatte. Ce n’est jamais possible de dire ce qu’il faut dans ces cas-là. « Il ne faut rien dire », me dit le grand-père de C. Bêtement, j’ai oublié de prendre le numéro de portable, pour organiser ce voyage en Chine. Enfin…il a le mien.
Courses au Pré Gervais.
J’appelle I. pour lui demander si elle viendrait dîner, avant les champs de colza.
Un chauffeur de taxi m’a expliqué que maintenant, à cause des RTT, le pire jour pour circuler dans Paris, c’est le jeudi: les gens prennent leur bagnole pour partir en week-end directement après le travail.
Ménage. T.D. est venu justement déménager sa chambre.
Cuisine. Je prépare du ghee (beurre clarifié).
C’est beau, c’est long.
J’ai encore un peu la migraine.
Je vais acheter du vin, des verres. Je suis con: je n’avais pas vu que F.D. avait un mixer et j’en ai acheté un autre (le même). En remontant, coup de fil de I. qui, dit-elle, a d’autres projets et file à la campagne.
Vers 20h30 F.D. m’appelle de Garches-les-Gonnesses pour me dire qu’il occupe un local de transit des copies pour Cannes avec la coordination des intermittents et qu’il sera probablement très en retard. Je lui dit d’inviter deux personnes. Finalement, ce sera une soirée en tête-à-tête avec M.S. et pas mal de bouteilles.
La bouffe est carrément délicieuse et nous passons un bon moment en écoutant Daniel Johnston et en bavardant à bâtons rompus. F.D. appelle vers minuit pour se désister définitivement.
Couché 2 heures.
JE PARLE DE MON TRAVAIL
Je viens enfin de capturer et de synchroniser les prises de V.D. et A.P.
Ce moniteur vidéo est vraiment trop mauvais. Les couleurs bavent, l’image n’est pas piquée.
Absolument pas fiable. Merde, il va falloir que je me trouve un écran
correct. Indispensable pour étalonner.
Sur l’écran du Powerbook c’est déjà mieux, mais ça n’a rien à voir avec les images entrelacées de la vidéo donc ça ne peut suffire.
J’ai appellé H.D. pour lui dire qu’elle ne parle pas assez de son travail dans son blog et nous sommes convenus de nous rencontrer demain soir pour réfléchir à la question et manger, peut-être, des pâtes.
Sinon, j’ai aussi gravé 5 DVD de Polyeucte (un pour P.C., un pour le FRAC Champagne Ardenne et trois autres qui vont partir aussi vite).
J’aime bien les voir alignés comme ça.