
Comme aurait dit Francis Cabrel. Et ce tigre, là, c’était au zoo de Beauval, ce week-end, en revenant de chez mon père, dont nous fêtions le quatre-vingt-deuxième anniversaire.
Étant donné que nous sommes restés des heures à attendre que Heloderma Horridum veuille bien bouger son derche et sortir de derrière son rocher, ce qu’il / elle n’a pas fait, une grande partir de cet immense parc nous demeure cachée.
Mais l’équilibre, c’est l’usage de mon temps et je remarque que c’est toujours en fin de journée, au bord de l’épuisement mental, que je me dis: tiens, il faudarit noter deux ou trois trucs. Il faut changer cela. Trouver une discipline différente. Ritualiser. J’y pense, me dis-je.
Et donc, nous sommes rentrés dimanche soir. Je ne suis pas parvenu à ne pas manger du tout le soir, ni dimanche, ni lundi, ce dont je ne suis pas content. Mais ce soir, oui. Et pas un verre. En fait, la recette du succès se trouve dans l’absence d’un verre. Le verre appelle un grignotage, fut-il infime. Donc, pas de verre passé quatorze heures, pour bénéficier d’un véritable intervalle de quinze heures de jeûne, sans quoi point de salut, en terme d’autophagie.
Mais fi de ces considérations; nous avons œuvré, avec S., à la construction d’une cabane cet après-midi, en utilisant trois palettes de bois qui traînaient par ici. Il reste à consolider et à habiller de planches, mais cela fait déjà une belle structure. Trouver des planches.
Ah, et puis la roue arrière du vélo est encore crevée. Il faut que j’arrive à réparer ça. Il faut que je regarde des tutoriels.
J’ai commencé à travailler une partition de piano. Un truc enfantin. Le jeune Mozart. Une véritable torture pour les nerfs mais il faut que je m’y mette avec régularité. Quelques minutes chaque jour. Ensuite, guitare.
Les journées sont trop courtes. Les journées semblent durer dix minutes. C’est horrible. A peine le temps de commencer quelque chose qu’il faut aller chercher S. au centre de loisirs. Il faut choisir entre jardiner, faire de la musique, écrire, faire de la cuisine. On ne peut pas tout faire. Ou alors il faut tout découper en tranches d’une heure. Mais une heure, c’est la durée de l’échauffement.
