OTAGE D’UPS

J’attends depuis ce matin (coup de fil à 7h42) la livraison d’UPS (le magnétoscope Sony censément réparé) et je ne peux pas bouger. C’est une torture de regarder ce beau soleil et de rester enfermé.
Je passe la main par la fenêtre pour sentir la chaleur. Je n’ose même pas prendre une douche, de peur que le livreur ne frappe à ce moment précis. Je reste en pyjama et j’attends.

Evidemment, j’en profite pour compléter le dossier Odessa qu’il faut que je dépose à la DAP avant le 24 mars et je réfléchis aux partenariats possibles. Je viens de voir, par exemple, qu’Odessa était jumelée avec Marseille. Peut-être quelque-chose à monter de ce côté là ? Je laisse un message sur le répondeur de Frank S. pour proposer un projet aux ACR. Ce serait bien un ACR-Babel-Odessa… Et puis aussi un mail à M.D. à la recherche d’un partenariat pour faire une installation sonore à partir de Metablog. Partenariats… Ca me rappelle le film de Farocki, On a rien sans risques où il filme une négociation entre un industriel et une société de capital-risque. Il faut aussi que je fasse un double du dossier pour Agnès B. Et les Films d’ici. Ca va me coûter cher en photocopies, je sens… Je parle boulot, comme dit C. de Z., mais j’ai la sensation que je ne travaille pas assez.
Il faudrait tourner tous les jours. Ou au moins écrire tous les jours.
Eu Agnès au téléphone. Marasme de la profession: les maisons de production ferment les unes après les autres (Movimento, Quo vadis). Je me demande si je ne ferai pas mieux d’ouvrir un commerce de chocolats à Pékin ?

Coup de fil de Pascale qui a réussi à réparer son disque dur avec Norton. Tant mieux. Nous convenons de nous croiser demain pour que lui passe Techtool Pro pour l’autre disque qu’elle a malencontreusement réinitialisé. Pascale et ses disques durs… Et je grave des DVD pour la DAP, pour Agnès, pour la presse, etc… Et C.M. me demande par sms de lui envoyer de l’argent, sauf qu’avec le premier tiers de l’impôt sur le revenu qui vient de tomber je suis sans un.

J’ai peur qu’UPS ne passe pas et qu’il me faille à nouveau attendre demain. Quoi qu’il en soit je rejoins Y. ensuite et nous allons voir un film. Coup de fil de C.M. à l’instant: je lui explique que je ne peux pas lui prêter d’argent et que j’ai dû déjà demander une rallonge de crédit à ma banque et à Cetelem.

ZÉRO HÉROS

Cette nuit j’ai éteint le chauffage et j’ai ouvert la fenêtre. Et j’ai bien mieux dormi, ensuite. Bref, c’est le printemps: il y avait des oeufs de Pâques au petit-déjeuner avec le speculoos habituel.
Soleil sur Tourcoing et on tombe la veste ou le gilet.
Aujourd’hui, un peu de jury encore et pas trop de rendez-vous je crois. Je vais aller faire un tour au secrétariat pour vérifier.

Hier, au cours de première année, j’improvise le tournage d’une séquence de champ-contrechamp. Puis je capture les rushes dans Final Cut Pro et commence à monter la séquence, le tout retransmis par vidéo projection pour les élèves. Une élève me demande, angoissée: » Il y a pas moyen de mieux préparer les choses ? ». Je lui demande ce qu’elle entend par là. Elle me demande si c’est toujours autant de travail, le montage. Ben oui, je réponds. La pauvre a les bras qui lui en tombent. Je crois qu’elle trouve ça saoûlant ou quelque-chose. C’est mal barré. Le travail est une notion impopulaire en ce moment, j’ai l’impression.
Ca saoûle. Moi c’est la flemme molle qui me saoûle.

Et comme en deuxième année il n’y avait pas grand-chose à voir non plus, on a terminé tôt et je ne me suis pas senti le courage d’aller voir la deuxième séance Rivette au Fresnoy et suis rentré manger une omelette à l’hôtel en regardant le journal. Impossible de m’intéresser à quoi que ce soit à la télé hier soir. Pas envie de lire. Bref…somnolence entrecoupée de dialogues extraits d’un téléfilm d’ARTE plutôt mauvais d’après ce que j’entends. 

CA Y EST, C’EST L’ÉTÉ

Il faisait tiède à la sortie du train et je suis rentré à pied, grisé par le retour du printemps.
Et il faisait jour encore à 18h30. Pas pour longtemps, mais jour tout de même.
Content de rentrer.
Ces imbéciles d’UPS ont essayé de livrer deux fois, malgré mon appel de lundi. Il faut que je les rappelle demain matin.

Il n’y a plus rien dans le frigo et bien que Y. soit rentrée avec des ananas et des endives, je propose d’aller dîner dehors et de profiter d’une invitation à un vernissage dans un appartement de la rue Richer pour sortir se promener avant d’aller manger.

C’est une bonne promenade: il faut descendre toute la rue Clignancourt, qui devient la rue Rochechouart puis la rue Cadet, avant de croiser la rue Richer à peu près au niveau des grands boulevards.
Le vernissage a lieu au 7ème étage du 47 rue Richer. Il s’agit d’une excroissance en polycarbonate installée sur la verrière de cet appartement mansardé.

La chose s’appelle Post it et c’est d’un jeune architecte que je croise brièvement, Sebastien Srinckel. L’endroit est plutôt sympathique: c’est l’ancien puits de lumière de l’immeuble à la place duquel a été construit un ascenseur. La table s’appuie sur la cage de machinerie de l’ascenseur.
Les toits sont à portée de main. On aimerait bien sortir y faire un pique-nique.

Mais nous ne restons pas longtemps. Nous avons faim et remontons la rue à la recherche d’un petit resto qui nous inspire. Nous dînons finalement dans un restaurant japonais avant de rentrer rue Poulet.
Cet après-midi, c’était jury de rattrapage et finalement nous n’avons rattrapé personne.

PAS DE QUOI SE FRAPPER

Bon, c’est vrai que nous sommes très mal organisés, puisque nous n’avons finalement pu attraper que la séance de 18h30 du cinéma du réel avec deux films de Harun Farocki dans la petite salle. Mais nous avons pu voir le James L. Brooks hier, j’ai un peu retravaillé le scénario de Froïm Gratch, on s’est promenés au soleil… Bref, la journée n’a pas été complètement perdue.
Cependant il faut que nous revoyions toute notre organisation, avec plans de batailles Pariscope tous les mercredis et prises de rendez-vous avec nous-mêmes. Sinon, on se laisse déborder.

Triste ce que j’entends sur la Cinémathèque (déclarations du type: »Ces cinéastes qui se croient chez eux à la Cinémathèque, c’est fini ! »)… Ca risque d’être un peu mortel et aseptisé si la méthode consiste à se débarrasser des cinéastes. Enfin… Nous verrons bien.
Se coucher et se lever tôt.
Bonne nuit.

HYPERACTION / HYDROCUTION

Pendant que des discussions de haute volée se tiennent dans les commentaires d’hier, essayons de parler un peu d’aujourd’hui. D’abord, il faisait plutôt beau aujourd’hui, passées les brumes matinales et légers crachins. Nous sommes allés voir des court-métrages à 10h00 au Balzac. Un petit-déjeuner est offert. Nous nous sommes goinfrés de brownies. J’ai voté pour « Don’t forget we are winning » de Jean-Gabriel Périot, sans ambiguïté, à mon avis le seul film du programme. Nous nous esquivons pendant les débats.

Hier soir, après avoir pris un pot offert généreusment par Agnès W. au café Beaubourg, nous ne pouvons nous rendre à la conférence-projection-concert-performance de Vincent à Beaubourg parce qu’il nous faut faire les courses et qu’en plus il n’y a plus de place. Au menu, pôtée aux choux avec Pierre G. qui est finalement venu, contre toute attente. Et même en avance. Nous papotons production, devis et post production numérique jusque vers 0h40, heure à laquelle il est temps que Pierre songe à attraper le dernier métro. Y. aime tellement le bouquet que lui a offert son amie Nathalie qu’elle voudrait l’emporter partout avec elle et le transporte de pièce en pièce.

En revenant du Balzac, une omelette au lard puis nous travaillons chacun dans notre coin. Y. à son découpage, moi à l’écriture du projet Odessa et au tirage de DVDs de Polyeucte.
Nous recevons la visite d’Anne, Jérôme et Jean qui nous paraît un brin hyper-actif. Il y a du suspens. va-t-il tout casser ? Va-t-il repeindre les murs, renverser la table, briser les verres ?
Hmm…

En fin d’après-midi, je passe chez Agnès déposer les DVD et discute un moment avec elle et Philippe.
Puis de retour à la maison, je nous prépare une soupe avant de partir voir à 21h50 le film de james L. Brooks Spanglish au Georges V.

JAUNE, MAGENTA, CYAN

Mais il fait encore frais. 7°C ce matin. Ce n’est pas le printemps. Pas encore. Regardé au réveil les films des élèves de l’ESRA. Assez terrifiant: leurs modèles sont exclusivement issus de la télévision et de la publicité. Bon…Passe encore. Mais encore, parmi ces modèles ils se choisissent évidemment les pires… Il faudrait leur montrer autre chose. Et ce qu’ils racontent dit tellement à quel point ils sont issus d’un milieu social épouvantable… Avec le fric comme seul horizon. Comment vont-ils s’en tirer ? Hmm… Faut-il vraiment avoir envie de sauver les gens ? En ont-ils vraiment envie ? Est-ce qu’on a pas déjà suffisamment de boulot comme ça à se sauver soi-même ?

Y. avait préparé du poulet et des carottes à la crème hier soir. Pas eu le courage de ressortir et il n’y avait rien au cinéma. Rien qui nous donne vraiment envie de nous rhabiller. Cure de sommeil. J’attends le soleil. Parfois, plutôt que de s’angoisser, autant s’allonger et regarder le plafond. Et Boulgakov. Effets de ralentis et d’accélérés dans la fuite de Tourbine. La neige. le bruit étouffé des bottes de feutre dans la neige. Le canon qui devient un tout petit point noir. L’homme fait loup comme un rat.

Le disque dur de M.S. ronronne avec une basse grasseyante. Coup de fil d’Agnès W. hier soir. Sommes convenus de nous retrouver à 18h au Café Beaubourg, avant la lecture du scénario de Vincent à 19h30 par Amalric. Finalement, sortir en septembre semble plus sage. Stratégie, tout à l’heure.
Lu le texte de Mathieu R. dans Trafic hier. Suis bien d’accord avec lui quant aux ravages du scénario et les films de l’ESRA ne font que me conforter dans cette impression. Le scénario c’est un conducteur. Point. Utile, bien sûr, mais ne permettant pas de se faire une idée de la forme. Ou alors c’est café bouillu-café foutu: le film est déjà tourné par écrit et nul besoin de l’exécuter.

Tout de même…Ce qu’ils demandent aux acteurs (les élèves de l’ESRA)… Un sursaut de dignité devraient les faire se refuser à certains gestes, à certaines phrases… Non ?
Misère…

MARRE DE L’HIVER

Je ne peux tout de même pas rester toute la journée à travailler sur l’ordinateur.
Donc, je sors.
A partir de maintenant, de plus en plus souvent.
Pas plus de 4 ou 5 h par jour sur la machine.
Du moins, essayer.
Ce midi, passage de M.S. Travaux divers. Secrétariat volant.
J’ai commencé un contre-champ aveugle du Blog à Bill, avec les voix d’Anne B. et des tentatives de descriptions plus ou moins « objectives ».
Je n’ai pas de photo aujourd’hui. Ne suis pas sorti.
Il n’y avait pas de lumière, non plus.

FRAIS RÉELS

Ce matin, rendez-vous à l’Entrepôt avec Pierre-Nicolas C. pour discuter de la sortie de Polyeucte. Nous hésitons entre juin et septembre, pour des questions de presse, en particulier (Cannes au mois de mai et les vacances au mois d’août). J’ai l’aissé un message à Agnès W. pour lui demander son avis sur la question. En reprenant le métro, station Pernetty, suis tombé sur R.L., qui allait faire des examens. L’ai accompagné pour poursuivre la conversation entamée dans le métro, jusqu’à l’entrée de Necker.
Puis déjeuner avec Y., rue Poulet. Restes de ratatouille et de potée. Et rendez-vous au centre des impôts avec l’agent L., qui me conseille sur la manière de rédiger ma déclaration, notamment en ce qui concerne les frais réels.

En sortant, je passe par la poste rue de Clignancourt récupérer un courrier « trop épais pour être déposé dans [ma] boîte » et j’attends une demi-heure. Heureusement que j’ai Boulgakov et sa Garde Blanche avec moi. Superbe description de fièvre: le délire du docteur Tourbine. On me remet le courrier en question: c’est une alimentation pour la freebox. Hmm…
En rentrant, je croise Juliette, qui raccompagne une petite fille chez ses parents (ceux chez qui nous avions passé la soirée de Noël mais comme d’habitude ma mémoire est fâchée avec les noms, prénoms, etc…).

Je ne peux pas avancer dans les montages en cours: le magnétoscope DVcam est en réparation pour une semaine. Je vais en profiter pour écrire, alors… Il faut aussi que je récupère le hub ethernet laissé chez Spill. J’ai appelé Nicky, puis Tim qui me recontacte dès qu’il s’est procuré un nouveau hub. Comme ça on pourra être connecté à deux sur la freebox quand Y. travaille rue Poulet. C’est plus pratique que de devoir sans cesse brancher et débrancher.

J’ai rêvé qu’on me contrôlait dans le bus alors exceptionnellement j’ai pris des tickets de métro ce matin. Mais pas de contrôle. Les rêves ne sont pas forcément prémonitoires ? Rajout à l’instant (21h58) en rentrant du restaurant: je viens de poster la vidéo de Jan Peters destinée aux élèves de Tourcoing sur le blog vidéo, après qu’Héléna m’en ait donné l’autorisation par téléphone et par procuration.

DROITS D’AUTEURS

Je n’y comprends rien. Faut-il déclarer à la SCAM ou à la SACD ? Et comment obtenir un contrat ? Et il faudrait que je fasse tout ça aujourd’hui, puisque demain je pars en Corse. Conversations avec U., V.D. et SMS de A.P. Je n’y comprends rien. Je repasse deux chemises pour me calmer et je me fais cuire des lentilles avec des saucisses.

Il y avait une très belle lumière hier soir dans le train de 20 heures que j’ai pris pour rentrer de Tourcoing. Une lumière propice aux réminiscences, à la paramnésie. J’ai fait défiler quelques dates. L’année 1997. La maison de la rue Troubnaïä. Les bouteilles de Chasse-Spleen. Le voyage en voiture à St-Maur des Fossés. La neige. Il y avait de la neige partout cet hivers là. A Paris, à Belfort, à Entrechaux. Le film d’hiver. Jérémie et ses gants oranges. La tour Eiffel. Le tournage des Travaux et des Jours…Et remonter le temps. Deux années en une heure de train. L’année 1998 est plus floue.

Et il y a une grève à Radio-France. Silence, plutôt que d’écouter le programme de FIP.
Faire mes valises pour la Corse. Ne pas oublier la caméra.
Il fait froid et gris. Il pleut.
J’attends le coup de fil de S.B. de la SACD, sans vraiment l’attendre.
Je pourrais poster quelques sons sur le chantier de l’ACR.

Reçu une belle lettre de Thierry. Un peu triste aussi. Ou bien c’est moi ?
Je vais faire revenir des oignons.

J’ai envoyé des e mails en nombre hier. Ce n’était pas facile: beaucoup d’adresses refusées, trop de destinataires… Les messages refusaient l’envoi. Il a fallu couper en trois le dossier de mailing.
Ensuite, c’est la série des Mail delivery errors. Alors, n’étant pas sûr que tout le monde aura reçu son mail, qu’au moins celles et ceux qui lisent ce blog soient amplement informés.
Evidemment, si la grève se prolonge, la diffusion sera peut-être reportée ?

DON’T SAVE

Hier soir, au Fresnoy, L’amour fou de Rivette. Pff… En fait ce sont Eustache et Garrel qui ont fait les films de Rivette. Rivette, non. Pas assez de temps à perdre. On ne m’y prendra plus. Comme tout cela m’a paru vieillot, loin, presque insignifiant. Seule la forme était là. Seule la durée. Mais ces petites affaires privées. Cette mesquinerie. Je fais des phrases sans verbes, maintenant ? Je me sens infiniment plus proche du Dernier des hommes de Murnau, dont nous avions regardé une séquence l’après-midi même avec les élèves de première année. Années 20, proches. Années 60, lointaines.

Croisé Nathalie S. et son ami au Fresnoy. Et il y avait plein d’élèves de Tourcoing, ce qui m’a fait plaisir. Rentré tard, juste à temps pour attraper le journal de minuit-une heure et voir les CRS turcs charger la manifestation des femmes turques. Et, en même temps qu’une profonde colère face à ces flics brutaux et sadiques, je me disais que les CRS français n’étaient guère plus tendres et que c’était un peu facile de faire la morale à la Turquie (le représentant de l’Europe en visite), d’en profiter pour condamner le pays, pour faire jouer le bâton et la carotte. Un peu trop synchrone, je trouve…
Ce matin, visionné le film de Jan P. à l’adresse des élèves de Tourcoing, qui m’a fait bien rire. Je vais le leur projeter tout à l’heure.

J’ai lu hier dans Libé qu’une réforme de l’orthographe a récemment supprimé certains accents circonflexes. Notamment le mot « coût » peut désormais s’orthographier « cout ». Ca m’a fait penser à un récent commentaire de Pascal. Je pense qu’il était au courant d’ailleurs…

LES ENFANTS S’ENNUIENT

Unglee est venu déjeuner rue Poulet. J’ai préparé de la potée aux choux, avec des côtes de porc et il est arrivé avec une bonne bouteille de vin, heureusement. Après le déjeuner, projection de films et promenade au soleil. Il fait froid. nous ne restons pas longtemps dehors. En rentrant, nous passons chez un des coiffeurs africains de la rue Poulet et Y. négocie une coupe de cheveux pour 10 €.
La coupe n’est pas très droite à ce prix là. je crois qu’il faut rajouter encore 5 € pour que la coiffeuse s’applique.

Hier soir, c’était l’anniversaire de Fred, qui avait finalement annulé l’annulation de son invitation. Bonne soupe aux lentilles, pizzas maison et gâteaux idoines. Trop mangé de l’excellent gâteau au chocolat de Juliette. Armando fait de la fumée avec des poudres chimiques, ce qui fait fuir un certain nombre d’invités. Achille est un vrai punk mais fini par s’endormir en regardant « My darling Clementine ». Fred a mis sa jolie jupe.

Ce soir, nous faisons un ou deux tubes techno avant de préparer le reste du chou avec des saucisses de Morteau et de nous installer devant une projection d’un film de Joao Cesar.