PARFOIS L’ON EST

Parfois l’on est tout simplement trop fatigué, me disais-je. Parfois l’on est tout simplement trop occupé. L’on travaille trop. L’on a trop peu d’heures de repos. Trop peu de temps pour rêver. Trop peu de temps pour s’arrêter. Trop peu de temps pour écrire. Parfois on n’en a plus le courage, m’étais-je dit. Parfois on n’en peux tout simplement plus. Parfois on n’y pense tout simplement plus, avais-je pensé. Parfois, on en oublierait de vivre, m’étais-je dit. Si ce n’était pas inévitable, après tout.

Cela avait été une semaine chargée, il faut bien le dire. Bien qu’une semaine tranquille, tout compte fait. Une semaine à Paris, chez P. et C. (et famille nombreuse, mondialement dispersée en ces heures de vacances et d’études). Il y avait S.G., sœur de P.G., qui était là pour la semaine, elle aussi. Nous étions arrivés, avec S., vendredi. J’avais dû arriver plus tôt que prévu pour enregistrer des voix. Pour finalement enregistrer ces fameuses voix dont il avait été question précédemment. Et R. était venue garder S. pendant l’enregistrement, avant que je ne reprenne la garde, pour le week end, R. nous rejoignant dimanche en fin d’après-midi. Elle l’avait finalement emmené chez ma sœur, chez qui nous devions dîner, avec ma mère, présente pour l’occasion. Lorsque j’arrivai, vers 20h, R. était partie. On dîna et l’on ne rentra pas trop tard, S. manifestant des signes de fatigue. Il s’endormit ensuite sur la banquette pendant que nous buvions du vin en mangeant toutes sortes de pâtisseries avec P., C. R. (fille de C.) et S.

Samedi matin, P. et C. s’en étaient allés pas trop tôt finalement, tandis que R. partait de son côté, direction Turin. Nous avions passé la matinée à terminer le puzzle offert par ma mère à S. (et c’était un puzzle digne d’efforts). Par la même occasion, je devais apprendre que, ma mère et ma sœur s’étant disputées, ma mère était finalement repartie pour la montagne, au lieu de rester quelques jours, comme elle l’avait initialement prévu. Ensuite, nous étions allés, S. et moi, chez V. et M., parents de D. et M., pour déjeuner et fêter l’anniversaire de D., en présence de ses grand-parents maternels et de N., la belle-mère de V.,, qui avait apporté une bouteille de champagne achetée dans une brocante sur le marché d’Aligre et, on le voit au bouchon (ci-dessus), il ne restait pas de gaz dans ce vin blanc au sirop que nul n’osa toucher. V. me montra les grands volumes d’atelier au sujet desquels il nourrissait divers projets d’envergure. On rentra cependant de bonne heure, S. manifestant de nouveau des signes de fatigue.

Dimanche, on se fit des spaghetti carbonara avec S. et puis on alla se promener jusqu’à la place de la République, où étaient déployés toutes sortes de jeu et de manifestations. R. nous y rejoignit et je rentrai.

Ensuite, ce fut une semaine d’intervention auprès de stagiaires du CIFAP, chaque jour de 9h30 à 17h30, où j’animai, comme cela arrive, une formation Protools audio-visuel, de lundi à vendredi. Bien qu’agréable, l’exercice est épuisant et j’ai mis le week-end à m’en remettre.

C., la maman de R., est venue nous prêter main-forte, parce que je dois partir vendredi matin pour une semaine à Séoul et que R. doit s’absenter pour la fin de la semaine.

A l’épicerie, on donnait des coings. C. en a préparé ce soir, pour accompagner des saucisses, auxquelles je n’ai pas goûté, souhaitant reprendre mon jeûne intermittent, dont la rigueur avait été mise à mal la semaine dernière.