
Un couple de martinets a fait son nid sur une ampoule dans la chaufferie. Les œufs sont plus petits que des M&M’s. A chaque fois que je dois entrer dans la pièce, pour prendre une douche, pour accrocher ou décrocher du linge, je sifflote sur le pas de la porte et les oiseaux s’envolent.
Uranus a repéré le nid, mais elle ne peut pas vraiment l’atteindre. Cela dit, les oiseaux ne sont pas rassurés de voir un chat tourner autour de leurs œufs et ils piaillent à qui mieux mieux.
Jeudi, j’avais commencé à débroussailler avec le rotofil, mais j’ai mal remis la tête, après avoir changé le fil, et le ressort a sauté. Je l’ai cherché en vain dans les bosquets. Alors je me suis dit que j’allais tondre le gazon. Et hop, j’ai voulu démarrer la tondeuse mais le lanceur m’est resté dans la main. La ficelle s’est rompue. Je n’arrive pas à démonter la tête, même après l’avoir aspergée de dégrippant.
Alors j’ai commandé un ressort de remplacement et une nouvelle tondeuse à gazon, électrique celle-là, de la même marque que la débroussailleuse, ce qui permettra d’utiliser les batteries de l’une sur l’autre.
En débroussaillant, des projections végétales ont atteint mes yeux et mes narines et bientôt j’ai un œil totalement rouge et mon nez se met à couler comme un robinet ouvert.
Depuis, je suis la proie d’une crise d’allergie violente, qui m’interdit de sortir sans masque pendant la journée. Je reste à l’ombre pendant que R. et S. vont se balader. Le temps est splendide. Il fait 30°C. Mais le pollen vole et m’est un poison.
Les cerises sont presque mûres. Le week-end prochain, nous en mangerons, si les oiseaux nous en laissent.
Cette nuit, j’ai rêvé que je devais aider une japonaise assez âgée à faire fonctionner sa guitare électrique. Curieusement, la première idée était de lui construire une sorte de structure de poulies sur laquelle les cordes de la guitare venaient se tendre. Je me disais que ça allait être compliqué et que ça ne fonctionnerait certainement pas et me mettais à parcourir la ville à la recherche d’un pré-ampli. Et pendant tout ce temps, il y avait un sac en papier kraft qui me regardait d’un air menaçant.