CA SE PASSE COMME CA

Bon et là-dessus, je me suis occupé des paperasseries qui traînaient, de remplir les papiers à renvoyer à la DRAC d’Alsace, de classer les courriers, de placer les factures à payer en évidence sur la table, de faire la poussière, une lessive, de changer les draps, j’ai fait ma visite de chantier, avec l’architecte, M. G., son associé et Z.B. Inspection baroque de la cave de l’électricien et des boutiques de la rue Myrha. Il y a des trous d’obus dans les murs qui fragilisent la structure et sont peut-être la cause des fissures des façades. A vérifier. On s’interroge sur la nécessité de conserver les chiottes collectifs. Z. étudie la possibilité d’en faire installer un chez lui. Il se remet à faire beau. Ensuite, je me plonge dans l’étude d’ Avid Xpress mais je rumine ces restrictions budgétaires et j’ai du mal à me concentrer. Peut-être que je bois trop de café, du coup ? C’est donc presque avec soulagement que j’apprends qu’A. et O. comptent sur mon aide pour décharger un camion de retour de Hollande contenant toute la vie de la mère d’A., qui s’installe dans un studio au rez de chaussée rue St Mathieu. Voilà une activité toute faite pour m’éviter de broyer du noir en me débattant avec l’interface austère de ce logiciel de montage. Je fonce rue Saint Mathieu où je rencontre trois amis d’A. et O. venus aussi donner un coup de main. Nous buvons un verre à la terrasse d’un café voisin en attendant le camion. On papote et ils finissent par arriver. Il y a tellement de trucs que l’appartement est bourré à ras bord. Ensuite, il faut aller déposer le reste chez eux à deux pas, rue Philippe de Girard. Tout cela nous mène jusqu’à 19h30. J’ai juste le temps de repasser chez moi, d’étendre le linge et de poster cette note avant de rejoindre Y. rue Rambuteau pour le dîner. 

vendredi:

typex, enveloppes, biscuits miel-noisettes: 6,10 €
poulet gingembre, riz: 4,90 €