CA SENT LA RENTRÉE

Il fait frais le matin. 15° au réveil. Il y a plus de bruit dans la rue. Plus de monde dans le métro.
Les commerces réouvrent. La circulation se densifie.
Je mets un pull. Ca gratte un peu au début.

Faire des travaux ça occupe l’esprit presque à plein temps. Je passe la nuit à me demander s’il faut vraiment que je conserve cet énorme radiateur à accumulation de chaleur, qui a le mérite d’être très économique, mais le défaut d’occuper une place folle. Dix fois, en pensée, je le détruis, dix fois je le reconstruis. Et je pense au circuit électrique. Au tableau qu’il faudrait. Au dégât des eaux. L’entrepreneur doit venir jeudi prochain mesurer le taux d’humidité. Je risque d’avoir encore à attendre un ou deux mois que ça sèche. J’ai acheté plein de sacs à gravats chez Leroy Merlin ce matin et j’emporte plein de fils électriques et des baguettes qu’Y. avait stockés dans sa cave. Demain abattage de cloison avec F. et T.
Me suis renseigné sur les carreaux de plâtre et l’art de les couper, les assembler et de les faire tenir debout sur leurs bases de PVC. 

Il faut aussi que je commence à écrire l’article sur les blogs que j’ai promis à C. Et M.S. revient bientôt pour reprendre le montage. Vague angoisse d’être pris de court par le temps. A propos de C., suis allé dîner chez C. et M. avant hier, au 29ème étage. La vue est belle et donne envie d’y tourner une séquence.

A propos de blog aussi, me trotte dans la tête la nécessité d’échapper à la surveillance, d’inventer un mode d’écriture qui, sans être vidé de toute substance, ne se résume pas à ce récit de moi-même et ne puisse servir d’instrument de contrôle (fût-ce de self-control). Cependant, pour l’instant, je préfère prolonger l’expérience sans trop d’a priori formel. Sans attacher trop d’importance au résultat. Et puis la période est un peu trop confuse. Il faut que je pose mes valises et que je range mes affaires avant de prendre des décisions radicales. Mangé des tomates et des courgettes du jardin de papa et c’est bien bon. Plus de cigarettes depuis huit jours et j’ai arrêté les NTB. Je me mords un peu les joues à force de mâcher des chewing gum et ça me donne de l’aérophagie mais c’est une phase transitoire.

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