
Novembre s’est écoulé d’un trait, le temps d’ouvrir une porte et de la refermer.
Pas vu passer. Pas vu finir. Déjà passé, déjà fini. Zou novembre, ouste novembre et c’est déjà Noël, bientôt. Noël tout seul et c’est pas plus mal. Noël vide et c’est très bien. Noël au balcon et c’est pas plus con. Il y aura des tracks à enregistrer au studio, un peu d’écriture, espère-t-on, du repos aussi et de la lecture. Et il fait toujours aussi chaud. Aussi tiède. Quinze degrés aujourd’hui à Paris et je lis qu’à Dunkerque presque autant.
Aujourd’hui, réveil vers neuf heures. C. m’appelle en Face Time depuis sa chambre pour que je puisse assister à distance à l’ouverture de la deuxième fenêtre de son calendrier de l’avent. Ensuite tout s’enchaîne. Tartines, jeux, courses rapides, cuisine, arrivée de R., tarot, déjeuner puis hop, la Villette pour le vernissage de l’exposition Microbiote, mais trop de monde, on ne reste pas et on va, à la place, à la Cité des Enfants jouer avec l’eau, les tuyaux, les paraboles.
Hier ç’avait été les expositions conjointes de H. et U. et il faut qu’on se voie très vite autour de quelques barriques nom d’un gilet jaune!
Et ce soir c’est déjà dimanche soir et demain Dunkerque.
Et voilà. C’est demain. Il est huit heures cinquante six et je me trouve dans la salle dite Théorie 1, en attente des étudiants de deuxième année.
J’ai dormi dans le train. Mon voisin travaillait, pianotait, regardait des photos. Je n’ai pas espionné, juste aperçu, entendu. Me suis laissé bercer par le cliquetis des touches. D’avoir supprimé l’application Facebook de mon téléphone c’est un peu comme de se relever d’une longue maladie nerveuse.
Penser à acheter du beurre.
Il y avait une belle porte verte au numéro 24 de la rue de la Gare, me suis-je dit en marchant vers l’école. Le train avait un peu de retard et je ne me suis pas arrêté au Monoprix pour prendre un café. Et voici la première étudiante qui arrive. Toujours ponctuelle.