LAPIN D’AVRIL

Pas eu le temps de poster hier soir. Ai rejoint Y. directement après le mixage et nous sommes partis dîner chez les B. A.W. est de la partie. Il y a du lapin et de la polenta, un excellent Madiran, des fromages à tomber par terre, des fraises et pour finir une grappa à la sauge. J’allais oublier l’excellente et mystérieuse salade à la peau graînée de petites gouttes, comme une chair de poule, comme une éternelle rosée. Nous sommes pompette en partant et je me demande comment Christa a pu se rendre à sa conférence ce matin à 9 heures. Moi, j’ai dû faire un violent effort pour me lever et être à 10 heures au studio 133 pour la fin du mixage.

Il a fallu faire des coupes, étant donné qu’au dernier moment la face B de l’émission, qui devait durer 10 minutes, est passée à 15 minutes. Du coup, suis obligé de sacrifier certains textes (désolé E.) mais ainsi le montage gagne en nervosité. Nous ne dépassons le temps réglementaire que de six secondes ce qui paraît acceptable. Et ça y est, j’ai un CD de l’ACR dans mon sac en sortant. J’ai envie de me mettre tout de suite à une version film. Hier j’ai filmé la prise de son du générique et quelques plans de coupe.

Il faut aussi que je m’occupe de la partie « chantier » (sur le site de France-Culture) et que je prépare le stage son qui commence lundi à Tourcoing. Ensuite, départ en Corse pour une semaine où je rejoindrai Y. qui fait ses repérages. Et m’occuper de tous les travaux en retard (Polyeucte, etc…).
Le temps me paraît trop court.
Ah oui et aussi, j’ai acheté un fer à repasser, des batteries neuves pour l’appareil photo et reçu le disque de Julien, le disquaire de Buis-les-Baronies qui sera en concert à Paris en juin.


Je me rends compte que je n’ai pas non plus fait de blog avant hier soir, mais retourner si loin dans le passé me donne comme le vertige. Enfin, juste dire que la deuxième projection d’Unglee était tout aussi émouvante que la première et qu’on voyait bien la cohérence de son oeuvre par ce rapprochement à un jour d’intervalle. Sebastien m’explique comment la caméra était installée, très haute sur pied, les modèles devant incliner la nuque et se tenir dans des positions étranges pour paraître presque frontaux. Et aussi la direction concernant la lumière, le sens de lecture. Je me suis dit que c’était vraiment un oeil de peintre, en fait. Que le maquillage était pour lui de la peinture. Et la lumière aussi: des touches…

Bref, je suis content d’avoir terminé ce mixage. C’était vraiment plaisant de travailler avec Bernard sur cette dernière étape. Parfois, on avait l’impression d’un accoucheur (surtout qu’entre temps je lisais le Journal d’un médecin de campagne de Boulgakov). Ce soir, c’est la soirée anniversaire de Noël Herpe. Il faut que je prenne une douche, que je n’oublie pas d’emporter le rabôt pour Y. qui voudrait réparer sa porte avant de partir en Corse et que j’y aille.
Je crois que j’ai oublié tout ce que je voulais dire, mais ce n’est pas grave. Ah oui, je suis retourné chez le coiffeur. A propos, que fait GrB ? A moins que le fux RSS ne marche pas, cela fait des jours et des jours qu’il n’y a pas de nouvelle entrée sur son blog…