LAURIERS

C’est très curieux ces températures, me disais-je encore aujourd’hui, en constatant que le thermomètre de la voiture indiquait l’étonnante valeur de 16°C, à 15h30, alors que je sortais de chez le coiffeur (les Petits Ciseaux d’Airvault où je croisais d’ailleurs Miranda.
Celle-cii, s’étant trompée d’heure de rendez vous, patientait et, comme de l’attente m’était également imposée, nous papotâmes.

Tout cela ne m’ôtera pas de l’idée que le climat se réchauffe, me disais-je.
Et, hier encore, tenez, je tondais le laurier en t-shirt dans le jardin en plein décembre. A n’y pas croire, n’est-ce pas ?
C’est qu’il était monté bien haut, le laurier, mais à coup de coupe-branche et de scie, le voila redescendu et tout rafraîchi.

Avant, j’étais allé faire quelques courses.
J’avais rapporté une bouteille de 13 kg de butane, en prévision de l’arrivée imminente de la nouvelle plaque de cuisson.
J’avais préparé un bortsch, que nous mangeons depuis et dont il reste une certaine quantité.
Les scies cloches sont arrivées et, aujourd’hui, j’ai percé un trou pour faire passer le tuyau. C’est magnifique.

Suite à une observation d’Alphonsine Allais, dite Anouk, j’ai dessiné un meuble de style alpin (mais il suffira de le peindre pour faire oublier ce référent-chalet) que je réaliserai dès que je me serai procuré des tasseaux et des planches.

Ce matin, j’ai lu pas mal de notes d’intention et regardé pas mal de portfolios, avant une visio avec l’île Maurice au sujet d’une salle de cinéma, dont il faudrait peut-être faire l’étude.

Il faudrait que je m’occupe de tout un tas de choses mais les journées n’ont que deux bras et j’ai à peine le temps de faire ma gym.

Que va-t-on manger à Noël ? Guy se met en quête d’une gigue de chevreuil et mon père communique par textos des instructions précises permettant éventuellement, mais ce n’est pas une obligation, d’aboutir à la réalisation d’un foie gras. J’apprends par Miranda l’existence d’un jour de marché à Thouars le mardi et c’est une grande et belle chose.