
Je ne veux pas croire que nous soyons déjà le 7 juin et c’est pourtant la triste réalité.
Le temps file comme s’il était avalé par une broyeuse géante.
Ca en fait de la poussière.
Des nuages de poussière rouge. De poussière de temps.
Et on en bouffe de la poussière.
La nuit, le jour.
On est rouges de poussière.
Rouges les bouches, rouges les yeux, les mains, les corps.
On tousse du rouge de la poussière de temps.
Et on mouche et on tousse.
C’est l’allergie. C’est le rhume des foins.
Ce matin, le métro coinçait un peu. C’était juste-juste pour l’école et un peu la cohue.
Maintenant, on sait faire: on se jette sur le wagon de queue à Porte des Lilas et on investit le couloir.
Résurgence, rémanence.
Ensuite, un café avec R. près des Halles, dans le soleil du matin. Puis on vaque.
Montreuil. Rendez-vous mastering avec G., très sympa. On papote tout en faisant des réglages.
A. se pointe. Il est bientôt 13h. L’heure de partir, pour repasser au Pré, déjeuner d’un reste de tomates, d’un avocat, de pousses d’Alfa-alfa et d’une boîte de sardines à l’huile.
Téléphone, mails, réservation d’une carotteuse à béton, réglages divers, prises de rendez-vous, organisation, administration, puis il est temps de repartir, attraper la 5 à Hoche, direction Breguet-Sabin. Passage chez les B. pour Kant et manutention informatique.
Puis, un peu de refonte d’article en terrasse aux Halles.
Audition de piano de C.
Côtes d’agneau et crozets chez Y.
Quelques parties de rami et de Loto puis back home.
Sur le chemin, des tentes dans les talus du périph.
Des familles font des feux de camp.
C’était une bonne journée.
J’écoute E.M. en direct du Canada tout en vidant la machine et en accrochant le linge.
Demain, poursuite du mastering. Samedi, c’est C. et dimanche fin du mix M.
Ca roule.