THERE’S A FISH IN THE PERCOLATOR

À quoi sait-on qu’un éléphant est passé dans le frigo ? Facile: aux empreintes des pattes dans le beurre. De même pour un chat qui s’est attardé sur une housse de protection pour ordinateur portable à mémoire de forme.

Et, à propos de mémoire et de forme, qu’avais-je donc fait hier ?

Ah oui, j’avais commencé par reprendre une bonne fois pour toute le montage et le mixage de ce film, après avoir déposé S. à l’école, et j’en étais venu à bout autour de midi. Ensuite, j’avais travaillé à une nouvelle proposition d’implantation pour le studio de E.B., fait un peu de ménage, de lessive, de vaisselle, regardé 30 minutes de The Americans et j’étais allé chercher S. à 16h15 pour son ultime rendez-vous avec N. avant notre déménagement.

En voiture, nous avions écouté quelques morceaux de la playlist Snakes, que j’ai commencé pour nos voyages avec S. Celui-ci s’emballe pour le titre Rattlesnake, de King Gizzard & The Lizard Wizard. On l’écoute à l’aller et au retour.

R. est rentrée quand nous arrivons à la maison. Je repars presque illico pour aller dîner avec C. On commande un grand bateau de sushis. L’option Tokyo. On en ressort repus. C. est un peu lessivée par sa semaine de stage dans un cabinet d’avocats et n’a pas envie d’aller au cinéma alors j’y vais seul, après un petit tour dans le quartier pour digérer nos sushis. J’attrape le dispensable A normal family du coréen Hur Jin Ho, dont je ne sors pas au bout de dix minutes parce qu’il y a trop de monde et que je me suis assis au milieu de la troisième rangée. Je somnole, puisque regarder le film ne sert souvent qu’à confirmer que ce que le scénario avait largement laissé entendre se produit effectivement. Le jeu des acteurs étant monolithique, il n’y a pas grand chose à en tirer, à part une vision effrayante de l’humanité.

Rentré vers minuit trente. Un épisode de The Americans et dodo.

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