4° DE SÉPARATION

On touche déjà, dit-on à la radio à l’instant, le seuil de non-assurabilité dans un bon nombre de localités françaises. Assis dans la voiture 1, place 155, du Ouigo Nantes-Paris de 18h40, j’écoute l’émission de Quentin Lafay consacrée aux adaptations prévisibles du mode de vie français à un réchauffement de 4°C à l’horizon 2100.

Journée passée à rencontrer des étudiants de L3 dans la perspective de leur diplôme à la fin de l’année. La température est redescendue hier et cette nuit.

On est revenu en hiver.

Au réveil, j’étais content de trouver mes sandwiches et content d’éviter un passage à « La Maison ». J’ai pris un café à la machine et c’était supportable.

M. porte des lunettes fumées et je n’arrive pas exactement à comprendre ses explications mais cela a à voir avec, d’une part, sa myopie, d’autre part, sa presbytie naissante. J’écoute le dernier album des Limiñanas avant d’aller au rendez vous de 9h avec L. et G.

C’est fatigant, ces journées de jury, mais intéressant. On découvre des aspects inconnus des travaux des étudiants. On découvre des étudiants inconnus. On prend des rendez-vous. On s’engueule. On se fait des blagues. C’est vivant. C’est fatigant mais c’est bien. À midi, il y a de la truite, de la polenta et un verre de Pécharmant. 

Je passe reprendre mes affaires au studio avant de repartir, sur le coup de 17h40.

I. avait laissé un mot pour dire qu’il n’y avait plus de son. Je résous le problème (set up > Playback Engine) et je lui laisse un mot, avant d’aller attraper le tram. On papote un peu dans la rue centrale avec N. qui arrive en poussant sa bicyclette.

A la gare je bois un café en écoutant le journal de 18h. Une dame essaye de brancher son chargeur de portable sur l’alarme à incendie. Je lui explique qu’il ne s’agit pas d’une prise de courant. Elle semble désespérée.

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