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Encore Daniel Johnston. Il faut que je change de disque.
Lu quelques pages vraiment sublimes dans Sodome et Gomorrhe cet après-midi, mais on ne peut pas citer Proust, ou alors il faut citer trois pages. En pleine cristallisation. Encore. Décidément…
Pour ceux qui pensent que tout doit se savoir, alors voilà: je viens de me préparer un excellent plat de pennes aux courgettes, avec un peu de pistou, du cumin et du safran. Et j’ai écouté, tout en cuisinant, l’émission de Marc Voinchet en rediffusion sur internet, éspérant entendre Y. qui était invitée, mais d’une oreille distraite et je n’ai presque rien entendu.
F., le musicien rencontré l’autre jour dans le métro m’a rappelé. Ca m’a vraiment fait plaisir. Sommes convenus de nous voir la semaine prochaine. Je pense que je vais refilmer son spectacle dans le métro, dans de meilleures conditions, cette fois. Et J. m’a gentiment invité à venir voir Jeanne Dielman avec lui vendredi.

Rarement une apparition aussi réjouissante de Paris. Avec le soleil et peut-être enfin la bonne saison ?
Dans le train, je tombe sur le canard du TGV et je lis l’interview de Sylvie Testud.

Ca me fait penser à l’un des derniers mails de Z.

Finalement, votre amie H.D, elle est proche de Lubistch, non? Par certains cotés? Elle prendrait Sylvie Testud (la seule actrice Lubitschienne française), qu’elle ferait un carton au box office, (au sens Hawksien du terme)…

Hélène, si tu lis ça…

Sinon, après le soleil, c’est une après-midi sans intérêt à la FEMIS, bilan des corrections des dossiers et analyse filmique. On s’emmerde ferme, mais c’est payé, alors il faut venir quand même.

Ce qui m’étonne le plus, dans ce genre de réunion, c’est de voir comme les correcteurs ont besoin d’attirer l’attention sur eux pour dire à quel point ils sont tourmentés à l’idée d’avoir mis à tel ou tel élève un 12 plutôt qu’un 13, qu’il ne savent vraiment pas s’ils ne se sont pas laissés influencer, etc… Il me semble pourtant qu’on pourrait considérer-d’autant qu’il y a une double, voire une triple correction- que les notes sont données une bonne fois pour toutes par des gens responsables et que c’est justement la règle du jeu. À la rigueur qu’il y ait trois ou quatre cas particuliers. Mais là c’est à chaque fois une liste de vingt personnes qu’on réexamline et c’est interminable, et ça devient indigne. Je pars à 19 heures sans avoir eu a ouvrir la bouche une seule fois. Sauf que nous n’avons pas arrêté de déconner avec M-A. G., qui était assise à côté de moi et de faire les collégiens.

J’ai même failli me battre avec un type, Comme je déclarais (en réaction à une phrase stupide du genre: »en même temps il est inscrit en montage, on ne lui demande pas de réaliser un film » ) qu’effectivement les monteurs sont tous des crétins et que d’ailleurs heureusement on peut s’en passer maintenant qu’il y a des bancs de montage virtuels, voilà que le type devant moi se retourne et me fusille du regard: »Ma femme est monteuse ». Je lui ai dit qu’il avait du courage et nous en sommes restés là mais décidément il est vrai que l’ironie n’est pas comprise.

Sinon, ce matin c’était jury de concours d’entrée à Tourcoing. Quelques candidats assez intéressants mais je dois partir précipitemment pour la FEMIS, justement.
Résultats vendredi.

Just for the record, cette photo de notre cantine du lundi soir, avec T. et les élèves du groupe Atelier de production. On y mange des kebabs turcs, du bolghour et des salades.

Cours de première année lundi après-midi. G.S. fait son intervention à la guitare.

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