Réellement, oui, parfois le mieux c’est de ne rien faire. Ne pas sortir de la journée.
Se lever tôt, se faire un thé, tousser beaucoup (encore) et se mettre à écrire des articles et encore des articles. Faire une pause vers midi pour préparer une soupe au potiron.
Eplucher et couper en morceaux un quart de potiron, cinq pommes de terre.
Faire revenir doucement trois gros oignons dans de l’huile d’olive, ajouter deux gousses d’ail finement haché avant d’y jeter potiron et pommes de terre. Laisser suer un moment (le temps de faire la vaisselle du petit déjeuner) et rajouter de l’eau pas tout à fait jusqu’à ras bord. Un bouquet garni, deux Kub’or. Laisser cuire une vingtaine de minutes. Ajouter un peu d’aneth et de coriandre fraîches. Mixer. Râper un quart de noix muscade, poivrer, saler, une ou deux bonnes cuillerées à soupe de crème fraîche 15% de matière grasse. Bien mélanger et servir dans des bols.
Une clémentine et retour à l’ordinateur. C’est bien, il ne se passe rien. On a le temps. On réserve pour ce soir dans le restaurant chinois du boulevard de l’Hôpital dont nous ont parlé les S. J’essaye Photoshop Elements et c’est pas mal du tout. Tout est simple, on est conduit par la main par un assistant permanent: « voulez vous tout savoir sur les calques ? ». Et hop, on vous dit tout. Epatant.
Mais là, j’ai envie de faire une pause pour finir (enfin) le Paria des îles. J’avais proposé à Y. de sortir faire une promenade pour profiter du soleil mais non, finalement non, c’est bien mieux de rester enfermés et malades.