Je n’avais pas fermé l’oeil la nuit dernière, parce que j’avais bu trop de thé vert dimanche, donc hier soir je me suis endormi d’un coup et assez tôt. J’ai mis le réveil à sonner à 6 heures pour travailler un peu, passer à la gare du Nord prendre des billets pour Pékin (je ne sais pas encore si j’accompagne L., en fait j’ai pas mal de trucs à faire à Tianjin et rien de spécial à Pékin). Et j’ai lancé une lessive, qui vient d’achever d’être essorée.
Retour après accrochage et mise en route d’un second thé.
Il est déjà 7h00. Il faut que je me dépèche pour profiter des heures creuses à la Gare du Nord.
Récapitulatif: en réalité, vendredi matin, passé les premières brumes matinales, je me suis trouvé assez malade (sans doute consécutivement à notre repas de jeudi soir) et je n’ai pas pu m’éloigner de l’appartement de toute la journée. Je ne suis pas allé à la gym m’ai j’ai perdu 2 kg.
Le lendemain, ça va un petit peu mieux, mais je ne sais plus exactement ce que j’ai fait samedi.
Je pense que j’ai essentiellement lu, regardé des films, fait quelques courses.
Dimanche matin, je me lève tôt et je vais écumer les temples à la recherche d’un temple taoiste (et non confucéen, comme je l’avais erratiquement écris) qui puisse éventuellement relayer le projet de C. et L. avec le temple de Pékin. Mais à tianjin, il n’y a pratiquement que des boudhistes et des musulmans. Il y a bien un minuscule temple taoiste, mais il n’est pas en activité. L’essentiel est que cela m’offre une bonne promenade de 4 ou 5 heures en vélo et que je me sens mieux.
W. et ses amies sont arrivées et passent dans l’après midi, ce qui me fournit un prétexte pour faire du rangement et passer un coup de balai. Des bourrasques chargées de sable balayent la ville. On a du sable plein la bouche et plein les yeux. Il y a de l’orage. Quelques gouttes de pluie.
A six heures je pars faire de la gym avant de retrouver G., qui est enfin rentrée de Guangzhou, à sept heures, devant l’école. Des éclairs fantastiques déchirent le ciel et il commence à pleuvoir sérieusement.
Nous nous réfugions dans le petit restaurant de nouilles de Zhongshan Lu. Je prends celles aux légumes, en oubliant de préciser que je ne les veux pas trop épicées. Une fois rassasiés, nous rentrons à la maison et nous mettons à fabriquer des chansons chinoises jusque vers 1h00 du matin.
Lundi matin, coup de fil de K., qui est rentrée de son week end à la campagne.
Son père à deux endroits à me faire visiter, dans le nord de la ville.
Nous prenons le bus qui nous largue au milieu de nulle part où un type vient nous chercher en voiture.
Il faut traverser des terrains vagues et des terrains vagues, des routes en constructions, des routes à demi-détruites. Bref c’est Mad Max ce truc. Enfin, nous arrivons dans une sorte de zone industrielle et le type
me propose de me louer un hangar de 340 mètres carré entouré de différentes dépendances, chambres, salles de bains etc… Mais comme il faut obligatoirement une voiture pour arriver jusqu’ici, je trouve que ce n’est pas raisonnable. Alors nous allons visiter un deuxième lieu, au milieu d’un hutong vraiment décrépi. Ce n’est pas beaucoup plus convainquant et je n’ai pas envie de mettre à la rue les 25 personnes qui occupent le lieu.
Après un déjeuner roboratif, nous reprenons nos recherches. Elles nous mènent cette fois dans le sud, dans la zone de développement économique et technologique. Quelque chose comme une tranquille petite ville nouvelle résidentielle, un paradis pour retraités mais pas vraiment non plus le genre de lieu où on aurait envie d’ouvrir un bureau. Et vraiment loin, très loin (nous sortons de la carte de Tianjin que je possède).
Retour à 17h00. A peine le temps de repasser à la maison, que L. m’invite par SMS à les rejoindre au Pizza Hut du centre commercial situé près de l’école d’art contemporain. J’y suis en un coup de vélo et même je les précède. Nous dînons avec G. et A., qui avait vraiment très envie de pizza (chères et pas bonnes), vu la tête qu’il a faite lorsque je lui propose d’aller manger autre chose.
Après le dîner, L. rentre précipitamment, tandis que je passe à l’école acheter des DVD et CD vierges. J’y rencontre Z.C. et H. On se propose de se voir rapidement.
Je tombe de sommeil et dois m’y reprendre à trois fois pour noter les numéros de téléphone.
Oh, il est déjà 7h40.
Il faut que je fonce.