Donc, je n’avais pas eu le temps d’écrire qu’en sortant du métro, alors que je racontais à Y., justement, au téléphone la scène dont je venais d’être témoin dans la rame, je tombe sur L.G., pas vue depuis des lustres et nous allons nous asseoir à la terrasse du Foodies, elle pour déjeuner, moi pour prendre un café, parce qu’en ce moment je ne déjeune pas. Elle est accompagnée de D., avec qui elle travaille dans un bureau de style du quartier. Coïncidence, je dois justement me rendre le soir même chez A.K., qui fait un vernissage. Mais L. m’apprend que le vernissage c’était la veille. Pourtant le SMS dit: »Vernissage demain soir ». Oui, mais je remarque qu’il est daté du 24 (même si je ne l’ai lu que le 25). D’où méprise, bévue, boulette… Tant pis. L. est bien jolie et de bonne humeur. Prenons un café un de ces jours. Avec tout ça, je me suis mis en retard. Pas question de passer à la MGEN, comme prévu.
Blog, puis Y. et sous-titres.
Ensuite nous allons installer le pilote de son imprimante et je file au 76 Magenta, voir A.
Pareil à lui-même. Charmant et mal entouré. Ambitieux et foireux. Bondissant, alerte, en éveil. Gamin, parano, coupable. Toujours il se ramasse, toujours il se relève. Force, vitalité, gouaille et malice. Mon vieux copain. Ma vieille branche. Dans quoi t’es-tu fourré encore ? Quelle croix t’es-tu mise sur les épaules cette fois? Je t’aime, mon vieux pote. Mais j’aime pas cette fille, J. Et j’aime pas ces petits mecs, marchands de sentiments en carton et j’aime pas la musique et j’aime pas ce que je vois sur les murs. J’aime bien le type qui me parle de son travail, mais il est loin du but. Il y arrivera mais il faut qu’il fasse gaffe. Si vous le croisez, dîtes-lui.
Trop bu de vodka, à jeun. Cauchemars où des flics, dans le métro en direction de Bobigny, me mettent des instruments dans l’oreille pour mesurer mon taux de nervosité et, éventuellement me mattraquer avec une massue s’il s’avère que je suis « dépolarisé ». L’instrument indique: « débit élevé ». Je suis mort de trouille. Et promenade dans un site archéologique du Mezzogiorno, avec reconsitutions de fresques lors desquelles il s’avère qu’il s’agit en fait de graffitis datant des années 80. Founet, qui dirige les opérations, est furieux de s’être déplacé pour ça.