Donc, ce matin, après une bambochade pas trop tardive (nous nous couchons avant le dernier métro) mais quelques bouteilles assassinées, comme dirait H.D., dont une grande partie d’un délicieux Montagne Saint-Emilion (ou était-ce un Lalande de Pomerol ?) 1988 répandu sur mon pantalon et ma chemise en essayant d’imiter Johny Halliday, après cette bambochade, donc, je dois me lever tôt pour passer rue Poulet prendre mes affaires et partir pour Garches refaire l’enregistrement de P.Z.
Il fait toujours tiède et il y a un coin de ciel bleu. Cela suffit à me mettre de bonne humeur et nous papotons joyeusement avec le chauffeur de taxi qui m’emmène à la gare Saint Lazare. Il est question de régime alimentaire (il boit coca sur coca), du nombre invraissemblable de pharmacies (selon lui il y en aurait à peu près une par habitant, soit 60 millions en France) et de diverses autres choses que j’ai oubliées.
Dans le train, je filme le paysage mais j’ai raté le cimetierre que je voulais filmer parce qu’à ce moment-llà j’avais oublié que je voulais le filmer et je lisais un livre. Le choix d’une fiancée de Hoffman pour ceux qui veulent savoir. Il faut cinq minutes pour rejoindre Garches et j’attends P.Z. sur la petite place à côté du Franprix mais comme il a compris que c’était celle du Super-U il met un moment à arriver.
Je n’ai plus confiance dans le DAT alors j’ai carrément pris le Powerbook et la Mbox et j’enregistre directement sur le disque dur. Tout va très vite puisque nous avions déjà répété la semaine dernière. Un petit salé aux lentilles plus tard, nous sommes prêts à remballer. P.Z. me raccompagne à la gare de Saint-Cloud, à peu près équidistante de celle de Garches par rapport à chez lui. Nous prenons le train ensemble. Lui va visiter ses parents. Et voilà. Plus que ma voix et celle de MIR (interprétée par Y.). Ah et aussi je me suis rendu compte que j’ai oublié de faire lire à L.T. un des textes de C. de Z. Il y a du retake dans l’air…
Au courrier, il y a le dernier numéro de SVM Mac avec mon article sur l’étalonnage dans i-movie à l’intérieur. Je me rends compte que les images sont très sombres. Ca m’embête un peu: j’aurais dû les éclaircir dans photoshop avant d’envoyer. Hmm…
POST SCRIPTUM
Il n’y a pas de substantif associé à l’adjectif « sain(e) ». A la rigueur on peut utiliser (mais le sens n’est pas exactement le même) le synonyme « salubrité ». Mais je propose, pour ma part, d’introduire le mot « sanité ». On parle bien d' »insanité », non ? Par ailleurs, l’adjectif « sociétal » n’existe pas et me paraît inutile. Et quand bien même il existerait, quel besoin de lui donner pour pluriel « sociétals » au lieu de « sociétaux », l’usage ayant depuis longtemps établi le pluriel en « aux » comme la loi générale et le pluriel en « als » comme l’exception. Merci à L.T. pour ses pertinentes observations et à P.Z. pour s’être interrompu pendant son repas pour aller chercher le dictionnaire.