SON OF A GUN

Ca suffit, me dis-je, ça va bien comme ça.
On n’est pas là pour discutailler.
On n’est pas là, tout court, me dis-je.
On est las.

Alors, finito, basta, hasta la vista, safi baraka. 
À partir d’ici, plus de discussion. J’écris sans réplique et sans adresse.
À même le sable, à même le vent.
Je me suis installé dans la salle de cours théorique numéro un et j’écris en écoutant No Pussyfooting de Robert Fripp et Brian Eno.
J. s’arrête sur le seuil et me demande s’il peut venir faire du yoga avec moi.
– C’est open, je réponds.

Là-dessus, W. débarque avec sa liste de matériel. Normal, nous avions rendez-vous.
Mais S. n’est pas là. Il est en formation.
Alors j’écris un mail à S. pour autoriser W. à emprunter du matériel.
Voilà. 

Et je remets le son.
O. m’envoie une composition récente.
Je regarderai / écouterai tout à l’heure.
Et puis là, tout de suite, c’est S. qui entre.
– Ca y est j’ai terminé mon installation vidéo, qu’il dit.
– On peut la voir ? – que je demande.
– Pour sûr, qu’il répond.
– Bingo!

Alors on y va. Le temps que J. soit prêt et que je termine d’écrire cette phrase.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *