Il fait chaud, c’est l’été.
Je laisse les stores baissés dans la chambre et je travaille une bonne partie de la journée au sous-titres anglais de Polyeucte avec mes copains Robert et Collins.
Quelques e mails en Chine aussi.
Puis c’est l’heure du rendez-vous avec le banquier, pour la demande de crédit immobilier.
Pas de problème particulier. Rendez-vous éclair avec Y. Elle a apporté le volume III de Michaux dans la Pléïade. Je lis Emmergences-Résurgences dans le métro.
N. a oublié notre rendez-vous musical et vient d’obtenir un Webby award pour le site de Colette. Du coup je suis libre et j’appelle ma soeur pour savoir ce qu’elle fait. Elle me propose d’aller voir Kill Bill 2. Pourquoi pas ? En fait, nous décidons de plutôt juste dîner ensemble, avec M. son fiancé.
C. me demande de ne pas faire de photo. D’accord.
N’empêche que je photographie quand même Kinnosuzi, la patronne du restaurant japonais où nous allons dîner.
Kin=clochette/Suzi=dorée.
Trop de saké, quand même. Je suis un peu ivre en sortant. Nous parlons beaucoup d’appartements.
Un peu de politique. Je crois que nous ne sommes pas vraiment d’accord. Mais, un peu à cause du saké, la teneur de la conversation se dérobe à ma mémoire. M. semble trouver mes propos contradictoires. Que mon discours esthétique semble s’opposer à mes propos géopolitiques. Possible…
Z. s’est fait salement casser la gueule et son appareil photo. Mais il semble philosophe puisqu’il parle de se faire un chocolat à la cannelle.
Joy division à haute dose en ce moment.
Bon, il faut que j’aille au bureau. Et puisqu’aujourd’hui c’est férié j’emporte la guitare.
Rendez-vous à 11h30 avec F., le musicien du métro.