Oh no, boy ! You’re not alone !

Quasi pas fermé l’oeil de la nuit, mais je me rattrape un peu dans le train.
Coup de chance: le TGV fait un arrêt prolongé, en raison d’une erreur d’aiguillage. Au bas mot 20 minutes de sommeil supplémentaire; je ne suis pas contre et je ne suis pas fâché contre la SNCF.
De toutes façons, la plupart des élèves est (ou sont ) en retard.

R.D. a fait plein de super-8 et la dernière série, où il ose enfin planter la caméra et laisser s’écouler de la durée, est vraiment très belle. Me fait penser à Beckett, dans Premier amour, ce « dialogue » (de mémoire): » Je lui répondit qu’elle pouvait venir, mais moins souvent. Le moins souvent possible. Pas du tout si elle pouvait, mais si elle ne pouvait s’empêcher de venir quelque fois que ce fût, du moins plus rarement, beaucoup plus rarement… ». A propos des mouvements de caméra. J’essaierai de retrouver le texte exact en rentrant et ferai les correction nécessaires.

Hier soir, dîner arrosé chez U. avec Y., C. et E.
U. chante en duo avec Julio Iglesias, Battiato et Bowie.
J’ai le droit de porter une chemise très chère de Pucci, qui lui vient d’un tournage. Elle n’a même jamais été lavée. C’est une chemise très très chère et je sens qu’elle me fait de la concurrence.
Emportée par le mouvement, E. décide d’organiser un dîner retour le 4.
N’arrive pas à dormir.
J’écoute sur France Culture une émission consacrée à Carol Wojtila.

Samedi à la maison

Me réveille il n’y a pas longtemps d’une sorte de demi-sieste.
Je n’aurais pas du prendre du café chez H.F. hier soir, où nous étions allés dîner avec Y. En fait, nous lui avions proposé de l’inviter à dîner chez lui et c’est donc nous qui avons préparé le repas. N. est rentrée un peu plus tard et s’est jointe à nous.
Bref, c’est bien fait pour moi: pas fermé l’oeil de la nuit.
On les sait ces choses là pourtant.

Alors je suis parti tôt faire un saut au bureau pour récupérer le powerbook.

Les rues sont belles et vides.
Il fait froid et j’ai remonté le col de mon gilet jusqu’au nez. Un vent glacé.
Pas un chat.

Je passe déposer le décamètre emprunté hier à Y. à la pâtisserie en face de chez elle puis retour au Pré Gervais et je m’endors, ou du moins j’essaye, en écoutant William Sheller. Belle voix et des mélodies accrocheuses. Textes parfois faibles et arrangements dégueulasses.

Hier M.S. au bureau pour planning et déconnage sérieux.
Puis revisite de la rue Poulet. J’ai fait un relevé au décamètre.

Clochette dorée

Il fait chaud, c’est l’été.
Je laisse les stores baissés dans la chambre et je travaille une bonne partie de la journée au sous-titres anglais de Polyeucte avec mes copains Robert et Collins.
Quelques e mails en Chine aussi.
Puis c’est l’heure du rendez-vous avec le banquier, pour la demande de crédit immobilier.
Pas de problème particulier. Rendez-vous éclair avec Y. Elle a apporté le volume III de Michaux dans la Pléïade. Je lis Emmergences-Résurgences dans le métro.
N. a oublié notre rendez-vous musical et vient d’obtenir un Webby award pour le site de Colette. Du coup je suis libre et j’appelle ma soeur pour savoir ce qu’elle fait. Elle me propose d’aller voir Kill Bill 2. Pourquoi pas ? En fait, nous décidons de plutôt juste dîner ensemble, avec M. son fiancé.
C. me demande de ne pas faire de photo. D’accord.
N’empêche que je photographie quand même Kinnosuzi, la patronne du restaurant japonais où nous allons dîner.

Kin=clochette/Suzi=dorée.
Trop de saké, quand même. Je suis un peu ivre en sortant. Nous parlons beaucoup d’appartements.
Un peu de politique. Je crois que nous ne sommes pas vraiment d’accord. Mais, un peu à cause du saké, la teneur de la conversation se dérobe à ma mémoire. M. semble trouver mes propos contradictoires. Que mon discours esthétique semble s’opposer à mes propos géopolitiques. Possible…

Z. s’est fait salement casser la gueule et son appareil photo. Mais il semble philosophe puisqu’il parle de se faire un chocolat à la cannelle.

Joy division à haute dose en ce moment. 
Bon, il faut que j’aille au bureau. Et puisqu’aujourd’hui c’est férié j’emporte la guitare.
Rendez-vous à 11h30 avec F., le musicien du métro.

Mazel tov!

Je fais comme H.D., je mets toutes mes factures dans une boîte prévue à cet effet.
Pas toujours, mais la plupart du temps. J’en perds quand même certaines.
Il faudrait que je pense à en demander de fausses, pour rétablir l’équilibre…

Bon, alors sinon je viens de signer pour l’appartement de la rue Poulet.
Le vendeur est un diplomate italien à la retraite, adorable et nous jacassons comme des perruches en espéranto tandis que les dames de l’agence attendent que nous voulions bien parapher et signer les contrats. Puis je vais aider ma mère à porter les plantes qu’elle a achetées en nombre chez Truffaut cet après-midi. Et je promène la chienne au bord du canal.

Hier matin, café en coup de vent avec C.S. qui repart à Pékin.
Il s’est fait piquer tous ses papiers et son billet d’avion dans le métro. Obligé de tout reconstituer dare-dare. J’en profite pour aller acheter mon billet.

Chez China Eastern, 6 rue de la Paix.
750 € aller-retour du 7 au 28 juillet. Selon les recommandations de M.S. je commande à l’avance un plateau végétarien.

Le soir, avec J. vu enfin Jeanne Dielman de Chantal Akerman.
On frôle le chef d’oeuvre mais je regrette le meurtre et que ça ne dure pas deux fois plus longtemps.
Delphine Seyrig est décidément la plus grande actrice française à avoir été filmée.

Dimanche Courtois

Et il faisait beau au Pré Gervais.

Lying is not an option

Rêve: Je dîne avec P.L. et R.L. et je leur dit que j’étais à la soirée de *** qui projetait son film, mais ce n’est pas complètement vrai. En fait, j’ai bien vu le film en question, mais pas dans le cinéma que je leur dis et ce n’était pas cette soirée-là, même si c’en était effectivement une et que *** était présent. Je ne sais pas pourquoi je mens et ça me mets très mal-à-l’aise, puisque, s’agissant de personnes qui leur sont très proches, ils sauront immanquablement que j’ai menti.

Visité trois appartements aujourd’hui et le dernier, rue Poulet, je pourrais vivre dedans.
J’ai envoyé par e mail une proposition à 100 000 €. On verra bien.

Et c’est l’heure de mon rendez-vous chez A.C.
Séance très animée. 
Suivie des visites d’appartements et d’un passage éclair au bureau.
Enfin, retour au Pré Gervais et dîner de riz sauvage, courgettes, raïta et chutney de citron avec cet obscur objet du désir, qui a pris le métro ensuite.
Un paquet de Camel au café pour me remettre. Pas brillant…
Proust.

Fait une chanson pour les 4×4 et les chevaux dans le colza.

Tatouages et métablog

A 15h je prends le train de Cormillères direction Argenteuil, pour aller tourner le film de H.D.
C’est drôle ces trains franciliens. Tout est plus petit que dans les autres trains. Par exemple, les sièges sont plus étroits et on touche les genoux de la personne assise en face. J’imagine l’angoisse aux heures de pointe. 

Ce matin j’avais oublié le rendez-vous à la Casden. Reporté au 26 mai. Puis j’ai l’impression d’avoir perdu mes clefs. Il me faut quinze minutes pour les retrouver, pendant lesquelles je m’imagine affolé, devoir appeler d’urgence un serrurier, prévenir toutes les personnes et sociétés dont j’ai la clef, etc… En fait elles sont sur le tabouret de la cuisine que j’avais glissé sous la table, avec le courrier.

Passage éclair au bureau, le temps de terminer le dossier THECIF et de le poster. N. est désespéré par les informations et sérieusement remonté contre Bush. Nous allons boire un café, puis je fonce à Saint-Lazare. H.D. est venue me chercher à la gare. Nous filons à l’atelier. C’est gigantesque. Après avoir bu un café au soleil sur la terrasse nous nous mettons au travail. Il faut que je parle d’une photo qui représente un monsieur torse nu et tatoué sur tout son corps.

Ensuite, nous tournons une première bobine du Métablog, qui est un film (ou peut-être pas seulement) sur le fait de tenir nos blogs. Conversation d’une heure sur la terrasse.

Nous rentrons à Paris en voiture. Pendant qu’H. va se changer je repasse en coup de vent au bureau prendre mes affaires, visionner un peu de ce que nous avons tourné et faire un planning de travail avec N. pour la bande-son de la fondation bibiche. Ensuite nous allons dîner dans un restaurant indien du passage Brady (Le Cashmire, juste à l’entrée). H.D. s’est fait piquer son téléphone portable dans le métro.

BACK HOME

Encore Daniel Johnston. Il faut que je change de disque.
Lu quelques pages vraiment sublimes dans Sodome et Gomorrhe cet après-midi, mais on ne peut pas citer Proust, ou alors il faut citer trois pages. En pleine cristallisation. Encore. Décidément…
Pour ceux qui pensent que tout doit se savoir, alors voilà: je viens de me préparer un excellent plat de pennes aux courgettes, avec un peu de pistou, du cumin et du safran. Et j’ai écouté, tout en cuisinant, l’émission de Marc Voinchet en rediffusion sur internet, éspérant entendre Y. qui était invitée, mais d’une oreille distraite et je n’ai presque rien entendu.
F., le musicien rencontré l’autre jour dans le métro m’a rappelé. Ca m’a vraiment fait plaisir. Sommes convenus de nous voir la semaine prochaine. Je pense que je vais refilmer son spectacle dans le métro, dans de meilleures conditions, cette fois. Et J. m’a gentiment invité à venir voir Jeanne Dielman avec lui vendredi.

Rarement une apparition aussi réjouissante de Paris. Avec le soleil et peut-être enfin la bonne saison ?
Dans le train, je tombe sur le canard du TGV et je lis l’interview de Sylvie Testud.

Ca me fait penser à l’un des derniers mails de Z.

Finalement, votre amie H.D, elle est proche de Lubistch, non? Par certains cotés? Elle prendrait Sylvie Testud (la seule actrice Lubitschienne française), qu’elle ferait un carton au box office, (au sens Hawksien du terme)…

Hélène, si tu lis ça…

Sinon, après le soleil, c’est une après-midi sans intérêt à la FEMIS, bilan des corrections des dossiers et analyse filmique. On s’emmerde ferme, mais c’est payé, alors il faut venir quand même.

Ce qui m’étonne le plus, dans ce genre de réunion, c’est de voir comme les correcteurs ont besoin d’attirer l’attention sur eux pour dire à quel point ils sont tourmentés à l’idée d’avoir mis à tel ou tel élève un 12 plutôt qu’un 13, qu’il ne savent vraiment pas s’ils ne se sont pas laissés influencer, etc… Il me semble pourtant qu’on pourrait considérer-d’autant qu’il y a une double, voire une triple correction- que les notes sont données une bonne fois pour toutes par des gens responsables et que c’est justement la règle du jeu. À la rigueur qu’il y ait trois ou quatre cas particuliers. Mais là c’est à chaque fois une liste de vingt personnes qu’on réexamline et c’est interminable, et ça devient indigne. Je pars à 19 heures sans avoir eu a ouvrir la bouche une seule fois. Sauf que nous n’avons pas arrêté de déconner avec M-A. G., qui était assise à côté de moi et de faire les collégiens.

J’ai même failli me battre avec un type, Comme je déclarais (en réaction à une phrase stupide du genre: »en même temps il est inscrit en montage, on ne lui demande pas de réaliser un film » ) qu’effectivement les monteurs sont tous des crétins et que d’ailleurs heureusement on peut s’en passer maintenant qu’il y a des bancs de montage virtuels, voilà que le type devant moi se retourne et me fusille du regard: »Ma femme est monteuse ». Je lui ai dit qu’il avait du courage et nous en sommes restés là mais décidément il est vrai que l’ironie n’est pas comprise.

Sinon, ce matin c’était jury de concours d’entrée à Tourcoing. Quelques candidats assez intéressants mais je dois partir précipitemment pour la FEMIS, justement.
Résultats vendredi.

Just for the record, cette photo de notre cantine du lundi soir, avec T. et les élèves du groupe Atelier de production. On y mange des kebabs turcs, du bolghour et des salades.

Cours de première année lundi après-midi. G.S. fait son intervention à la guitare.

Blog à Tourcoing

Je viens de racheter 100Mo d’espace sur l’i-disk car je me suis aperçu qu’il ne restait que 20 Ko. Ça m’a coûté 30€ et ça s’est fait automatiquement et instantanément sur le site de mac.com. Ça marche bien, leur truc mais ça va finir par coûter cher du mètre carré, ce blog.
Cours de ce matin plutôt agréable. Il y avait des travaux intéressants et du progrès pour la plupart. 


Il était temps. Il faudrait que cette école sorte la tête hors du sable.
Dans Libé, ce matin (lu dans le train) encore d’épouvantables récits de torture en Irak. Des camps avec des kapos, des droits communs…

Hier soir, dîner chez HD. Toujours aussi délicieux, même si ce ne sont que quelques pâtes. 
Voici le contrechamp de la photo qu’HD a mis sur son blog (hélas son appareil est plus rapide que le mien).

C’est l’anniversaire de R. Il y a même des gâteaux et des bougies. Deux copines colombiennes de H. sont venues. H. et l’une d’elles sont allées voir Jeanne Dielman dans l’après-midi et en parlent un moment.

Il y a aussi U. qui veut absolument que j’aille dormir chez lui, parce qu’il habite à côté de la Gare du Nord et que ce sera plus pratique pour moi pour attraper mon train du lundi matin.

Je crois que j’ai un tout petit peu monopolisé l’espace sonore avec la guitare et les harmonicas. J’espère pas trop, quand même. Il faut que j’ajoute Julio Iglesias à mon répertoire, en hommage à U. qui a pris des places pour le concert du Palais des Congrès.

Le Dernier Métro

La chose dont je suis le plus fier, c’est que, constatant hier soir au bureau qu’il était 0h20, après le départ de Badu qui était venue faire des copies VHS->DV, tout l’enchaînement de mes gestes a fait que je me suis retrouvé sur le quai de la station Gare du Nord à 0h58, juste vingt seconde avant l’entrée du dernier train pour Bobigny. Juste à temps pour le prendre en photo, par surcroît. Ca c’est une science. Ou alors un méchant coup de bol. Disons, une bonne conjonction des deux.

En revanche, j’avais oublié ma SD card au bureau: pas de photos (sauf téléphone).

Pour l’instant, guitare au bureau avant d’aller dîner chez H.D. Il y aura U. et peut-être encore d’autres.
J’ai renoncé à Chamarande et M.D. s’est un peu moquée de moi au téléphone. C’est vrai que je suis un petit parisien qui tient à son confort, mais pas seulement. Il y a aussi que voulais travailler. Je suis servi.

LOIN DE CHEZ MOI

Réveil 9h00. Encore un peu ivre des bouteilles bues avec M.S. (voir plus bas).
Rendez-vous à 11h00 avec P.C. au café Beaubourg. Tant pis pour la visite de l’appartement de la rue des Vignolles qui a lieu à la même heure.

P.C. a attrapé un rhume mais elle est vaillante et me fait cette lettre dont j’ai besoin pour le dossier du THECIF. Pendant qu’elle écrit j’enregistre une petite chanson dans le téléphone.
Nous inventons des A.C.R. sur des conversations téléphoniques avec les standardistes aveugles du ministère de la culture, parlons de la rétrospective Akerman et d’appartements. Une bande de crétins en cirés jaunes-vert fluos passe à vélo, mais je n’ai pas le temps de les photographier.
Il fait un temps de chiotte. Ca casse un peu les projets de pique-nique à Chamarande.

Finalement assez sinistre ce café Beaubourg. Il faudra qu’on se trouve un lieu de rendez-vous plus marrant. Le petit Marcel ?

Visite éclair de l’appartement de la rue Léon. La porte du hall est blindée. Il faut une clef. Je laisse tomber. Pas vu l’appartement. Pas envie d’attendre, sous la pluie et la rue, je ne la sens pas…

Courses au Forum pour acheter des DVD vierges et au bureau.

VENDREDI

J’ai récupéré le DHR1000, qui est revenu « sans défaut constaté ». J’espère ne pas continuer à en constater moi-même. A quoi pouvaient bien être dûs ces déccrochages de bandes ? A de mauvaises ondes rue de la Tour ? La situation va-t-elle changer rue d’Aboukir ?
Me suis levé tôt, mais pas assez pour aller prendre le petit-déjeuner avec F.D. et H.V. à 8h45. J’avais prévenu par SMS vers 4 heures du matin que je n’en serais probablement pas capable.

La veille, encore, au Tambour, d’abord avec I. puis rejoints par N., E., A. et J.

E. ne veut pas être photographiée mais je la photographie quand même et elle est assez gentille pour me laisser faire sans grimacer bêtement.

Y.Q. et M.S. sont venus, profitant du retour du DHR1000, pour recopier des cassettes DV, illisibles par d’autres machines que la caméra de Y.Q.
Nous allons prendre un café.

J’ai oublié de dire que j’ai croisé C.S. avec son grand-père juste en bas du bureau.
Ca m’a surpris étant donné que je croyais C.S. en Chine. Nous sommes allés boire un café et pendant que nous entrions, C. m’a discrètement expliqué que sa grand-mère venait de mourir, raison de son retour. J’aime beaucoup le grand-père de C. Ca fait bien vingt ans que je ne l’ai vu, mais il n’a pas changé et il me dit la même chose de moi, ce qui m’étonne un peu mais me flatte. Ce n’est jamais possible de dire ce qu’il faut dans ces cas-là. « Il ne faut rien dire », me dit le grand-père de C. Bêtement, j’ai oublié de prendre le numéro de portable, pour organiser ce voyage en Chine. Enfin…il a le mien.

Courses au Pré Gervais. 
J’appelle I. pour lui demander si elle viendrait dîner, avant les champs de colza. 
Un chauffeur de taxi m’a expliqué que maintenant, à cause des RTT, le pire jour pour circuler dans Paris, c’est le jeudi: les gens prennent leur bagnole pour partir en week-end directement après le travail.

Ménage. T.D. est venu justement déménager sa chambre.

Cuisine. Je prépare du ghee (beurre clarifié).
C’est beau, c’est long.
J’ai encore un peu la migraine.

Je vais acheter du vin, des verres. Je suis con: je n’avais pas vu que F.D. avait un mixer et j’en ai acheté un autre (le même). En remontant, coup de fil de I. qui, dit-elle, a d’autres projets et file à la campagne.

Vers 20h30 F.D. m’appelle de Garches-les-Gonnesses pour me dire qu’il occupe un local de transit des copies pour Cannes avec la coordination des intermittents et qu’il sera probablement très en retard. Je lui dit d’inviter deux personnes. Finalement, ce sera une soirée en tête-à-tête avec M.S. et pas mal de bouteilles.

La bouffe est carrément délicieuse et nous passons un bon moment en écoutant Daniel Johnston et en bavardant à bâtons rompus. F.D. appelle vers minuit pour se désister définitivement.
Couché 2 heures.

JE PARLE DE MON TRAVAIL

Je viens enfin de capturer et de synchroniser les prises de V.D. et A.P.
Ce moniteur vidéo est vraiment trop mauvais. Les couleurs bavent, l’image n’est pas piquée.
Absolument pas fiable. Merde, il va falloir que je me trouve un écran
correct. Indispensable pour étalonner.

Sur l’écran du Powerbook c’est déjà mieux, mais ça n’a rien à voir avec les images entrelacées de la vidéo donc ça ne peut suffire.
J’ai appellé H.D. pour lui dire qu’elle ne parle pas assez de son travail dans son blog et nous sommes convenus de nous rencontrer demain soir pour réfléchir à la question et manger, peut-être, des pâtes.

Sinon, j’ai aussi gravé 5 DVD de Polyeucte (un pour P.C., un pour le FRAC Champagne Ardenne et trois autres qui vont partir aussi vite). 
J’aime bien les voir alignés comme ça.