Ce matin, réveil à 6h00 pour terminer d’emballer les affaires et de ranger l’appartement avant de le quitter, sans oublier de laisser les clefs sur la table (C. a le double). Je laisse ma bycyclette pour P., puis pour C. , une fois que P. sera reparti.
Une tonne de bagages sur le dos. Marcher de l’arrêt des taxis jusqu’au hall d’attente de la gare provisoire de Tianjin est une véritable épreuve. J’arrive dans le train en nage, inquiet à l’idée de ce qui m’attend à Pékin (la traversée interminable de la gare, de la place, de l’avenue et le trajet jusqu’aux taxis). Heureusement pour moi, je suis assis à côté d’un jeune homme charmant, étudiant en mathématiques à l’université de Pékin, rentré à Tianjin pour se procurer des vêtements plus chauds. Celui-ci est content de rencontrer une occasion d’exercer son anglais et se propose spontanément de m’aider à porter mon sac. Même à deux c’est lourd. Ensuite, très gentiment, il me trouve un taxi pour m’éviter une longue recherche en transbahutant le sac.
Deuxième coup de chance: le studio que j’ai l’habitude d’occuper est libre et B.W. m’accorde généreusement le droit d’y loger jusqu’à mon départ. Nous allons déjeuner chez Annie’s, le restaurant italien et faisons quelques courses à côté. Nous tombons sur H. et V. Il est question d’un vernissage ce soir (des sculptures). A propos, il faut que j’aille faire des photos des sacs en plastiques (s’ils sont toujours là).
Nous passons à la galerie Imagine où nous retrouvons C., son fils et son mari, en train de jouer à ce truc à plumes avec lequel on jongle avec les pieds. Il faut que je m’entraîne parce que mes premiers essais sont peu concluants.
Sieste d’une heure en écoutant les albums de Kimya Dawson téléchargés hier.
Mal au dos. Je vais faire une balade.