UN CERTAIN ÉPUISEMENT

Je ne sais pas si c’est le rhume des foins, l’effet retard des antihistaminiques ou autre chose mais je me réveille dans un état de fatigue quasi dépressif en ce moment. Impossible de mettre un pied à terre. Par exemple aujourd’hui j’avais réglé le réveil sur 7h00 et prévu de filer à Saint Denis pour filmer l’arrivée des employés et cadres à la station de RER et leur engouffrement dans le passage Boise entre 8h et 9h du matin. Mais je n’ai pas pu me lever avant 8h50 et encore ai-je eu beaucoup de mal.
Mes yeux piquent, mes jambes sont lourdes. Mon nez, c’est la fontaine.
Je prends un petit déjeuner chez Paul, en compagnie d’un moineau qui guette la moindre miette.
A propos de moineau, nous avons vu hier soir le Jonnie To… Hum… Plutôt raté. N’en subsiste que la comédie musicale des parapluies et la parade des lames de cutter sur la langue.
C’est déjà pas mal… mais pas encore assez pour me donner la force de me lever le matin.
Peut-être un contre-coup psychique de la rencontre du robot Terminator de lundi ?
Bon, je n’ai plus de kleenex. Il faut que je rentre avant d’avoir épuisé tout le rouleau de PQ. Et j’ai tout oublié: le câble Firewire 800 du disque dur, les antihisatminiques, de prendre des mouchoirs, d’acheter des gobelets…
Ce n’est pas le jour.
Je ferme, je rentre.

Plus tard. 
Comme je me plains beaucoup, il y a un crétin qui prend la peine de m’écrire pour me dire qu’il s’en fout et ma mère qui m’appelle pour prendre des nouvelles.
J’ai fait les comptes pour la maison des artistes. Migraine passagère, qui n’arrange rien aux chatouillements de nez. Passage de S.R. venue chercher son DVD qui – ô bonheur – fonctionne sur son PC. Un poulet du chef, un riz blanc et une boule coco sésame. Passage à la poste pour envoyer un recommandé. Puis chez Fin Avril pour faire un point sur notre débâcle financière. E. me trouve mauvaise mine et le teint vert mais je pense que c’est l’éclairage, chez lui, qui est trompeur.
En passant par la Gare du Nord, je suis tombé sur P.G. qui sortait de chez E.D. les bras chargés de sacs. A ma grande surprise ils sont remplis de yaourts à 0% de matière grasse. Il m’explique qu’il a l’intention de se rendre avec une dizaine de copains au Ciné 104 à Pantin pour en bombarder N.B.* ou C.B.** (ou les deux). Je me suis évidemment proposé pour l’aider. On doit en parler demain à déjeuner.
Sinon, j’ai beaucoup plus d’énergie le soir, même si je renifle sans arrêt et que j’éternue environ toutes les trois minutes.

lundi:

train (A/R): 29,00 €
journal: 1,20 €
café, croissant: 1,50 €
déjeuner: 11,50 €
bière, cocktails: 15,0 €

mardi:

café, croissant: 2,10 €
bière: 2,90 €
cinéma: 9,20 €

mercredi:

petit déjeuner: 5,10 €
déjeuner: 6,30 €
poste: 5,00 €

PS:

* Nicole Brenez
** Catherine Bizern